La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu en audience, ce mardi 20 Mai à Kinshasa, le président de l’intersyndicale de l’Office National des Transports (ONATRA).

Deux grands dossiers étaient à l’ordre du jour, à savoir : les arriérés de salaires et la relance des activités de cette entreprise publique transformée en société commerciale.
L’intervention du Gouvernement sollicitée pour apurer les arriérés de salaires
Au cours de cette rencontre, le président de l’intersyndicale, Armand OSASE, a plaidé pour le paiement urgent des arriérés de salaires, soit cinq mois pour l’année 2025 et vingt pour l’année précédente. Il a en outre sollicité l’appui du Gouvernement afin d’améliorer les conditions sociales des agents et retraités de l’ONATRA.
« Je remercie sincèrement Madame la Première Ministre. Les travailleurs, qu’ils soient actifs ou retraités, vivent une précarité extrême. La situation est chaotique, et j’ai tenu à lui exposer tout cela directement », a déclaré Armand OSASE à l’issue de l’audience.
Une relance multisectorielle en perspective
Au-delà de la situation salariale, la Cheffe du Gouvernement s’est montrée déterminée à relancer pleinement les activités de l’ONATRA. La reprise du trafic ferroviaire, notamment sur l’axe Kinshasa–Matadi, ainsi que la relance des taxis fluviaux ont également été évoquées. Ces projets visent à revitaliser le secteur des transports publics et à soutenir le développement économique national.
« La Première Ministre a pris en compte notre cahier des charges et s’est engagée à y répondre favorablement. Je tiens à rassurer tous les travailleurs de l’ONATRA que des dispositions concrètes sont en cours pour le règlement des arriérés et pour l’amélioration générale de notre situation sociale », a ajouté M. OSASE.
Un engagement gouvernemental déjà amorcé
Pour rappel, en décembre 2024, le Gouvernement avait signé un accord avec l’ONATRA afin de désamorcer la crise qui secoue l’entreprise. Judith Suminwa avait alors instruit le ministre du Budget d’apurer deux mois d’arriérés de salaires, marquant ainsi un premier pas vers une solution durable.
