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Revue de presse

RDC: ‘’Joseph Kabila dépouillé de ses immunités’’ (LE PHARE)

L'ancien président congolais Joseph Kabila après une rencontre avec l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki à Johannesburg le 18 mars 2025.(photo Reuters)
L'ancien président congolais Joseph Kabila après une rencontre avec l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki à Johannesburg le 18 mars 2025.(photo Reuters)

À la Une : La levée des immunités du sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange par la chambre haute du Parlement et autorisation des poursuites judiciaires.

MÉDIACONGO vient en premier en rapportant que sur 96 sénateurs présents, 88 ont voté en faveur de la levée des immunités parlementaires de Joseph Kabila, contre 5 voix opposées et 3 bulletins nuls. Tel est le verdict des urnes concernant le sort judiciaire du sénateur à vie, Joseph Kabila Kabange. Au terme du processus, la chambre haute du Parlement a autorisé l’ouverture de poursuites judiciaires à son encontre. L’ancien président de la République est accusé de collusion avec la rébellion du M23. LE PHARE confirme en titrant que ‘’Joseph Kabila dépouillé de ses immunités’’. Ce quotidien commente que désormais la voie vers le jugement de l’ancien président de la République est ouverte.
A ce même sujet, ACTUALITÉS.CD fait savoir que le Sénat de la RDC a pris, ce jeudi 22 mai, une décision historique en votant pour la levée des immunités de l’ancien président Joseph Kabila, également sénateur à vie. Après des jours de délibérations intenses, marquées par la
constitution d’une commission spéciale et des débats à huis clos, fait savoir ce média en ligne, la chambre haute a donné son feu vert pour autoriser des poursuites judiciaires contre Joseph Kabila. Cette décision, ajoute Actualité.cd, intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes, alors que le pays est confronté à une recrudescence des violences dans l’est, notamment avec la rébellion du M23.
Le tabou est brisé, clame INFOS27. Le journal fait constater que c’est pour la première fois dans l’histoire de la RDC, un ancien président en exercice, Joseph Kabila, est officiellement poursuivi pour haute trahison. Ce jeudi 22 mai, dans une atmosphère de gravité rare, rapporte
le quotidien, le Sénat congolais a voté à une écrasante majorité la levée de l’immunité parlementaire du sénateur à vie, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires pour des faits d’une extrême gravité : participation à une rébellion armée, collusion avec une puissance étrangère hostile le Rwanda et implication présumée dans des crimes de guerre. Selon le tabloïd, derrière ce coup de tonnerre institutionnel se dessine une rupture politique totale entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur, désormais présenté comme l’allié objectif des agresseurs de la nation. D’après CONGO NOUVEAU, la commission du Sénat se proposait d’entendre Joseph Kabila mais l’intéressé n’a pas bougé du lieu de son exil. Au pays, son sort semble être déjà scellé. Le confrère signale que le général de brigade, Pierre Banywesize, ancien chef d’état-major particulier de Joseph Kabila a été arrêté le même jeudi à Kinshasa par les renseignements militaires au terme d’une audition. Ce qui s’annonce très dur pour Joseph Kabila qui, sans immunités parlementaires, est devenu fragile car il suffit qu’un pays de séjour puisse collaborer avec l’État congolais pour l’arrêter.
Cette décision plonge l’ex-chef de l’Etat dans une tourmente judiciaire, six ans après son départ du pouvoir, commente ECONEWS. Mais derrière cette unanimité du Sénat, la légalité du vote divise déjà les juristes, tandis que la menace d’un mandat d’arrêt international plane sur Kabila, en exil à l’étranger, fait remarquer le tabloïd. FORUM DES AS rappelle que le témoignage d’Éric Nkuba, cofondateur de l’AFC (Alliance Fleuve Congo, de Corneille Nangaa), constitue l’un des éléments de preuve clés avancés par l’Auditeur général. Selon le rapport, M. Nkuba aurait personnellement assisté à un échange téléphonique entre Joseph Kabila et Corneille Nangaa, leader de l’AFC-M23, à Kampala. Son témoignage a été jugé ‘’crédible et constant’’, notamment parce qu’il a également été recueilli par la Cour pénale internationale. ‘’Ne jamais trahir le Congo’’, Joseph Kabila Kabange rattrapé par le serment de son père, déplore le quotidien. AFRICANEWS fait savoir que le Sénat s’est en plus appuyé sur le Code judiciaire militaire, notamment les articles 153 et 156 de la Constitution, et les dispositions de la loi du 18 novembre 2002 modifiée. Il en ressort que les infractions reprochées à Joseph Kabila relèvent bien de la compétence des juridictions militaires, y compris dans le cas d’un civil, si les faits impliquent des armes de guerre ou surviennent dans un contexte de guerre, d’état de siège ou en zone opérationnelle.
Dans un autre registre, INFOS27 titre : « Guerre à l’est : le Parlement français prend position pour Kinshasa ». En votant une résolution condamnant explicitement le soutien du Rwanda à la rébellion du M23 et réaffirmant l’inviolabilité du territoire congolais, écrite ce quotidien, la Commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale française a brisé un silence longtemps jugé complice. À l’initiative du député Carlos Martens Bilongo, ce texte, encore symbolique mais politiquement fort, inscrit la France parlementaire dans le sillage des condamnations internationales de plus en plus claires vis-à-vis de l’agression rwandaise à l’est de la RDC. Dans un climat diplomatique tendu, alors que Kinshasa multiplie les appels à une solidarité active face à l’impunité de Kigali, cette prise de position constitue un tournant potentiel dans le positionnement de la France, longtemps accusée d’ambiguïté dans la région des Grands Lacs…, note le journal.
Dans le même chapitre, enfin, LE QUOTIDIEN rapporte : « Conflits RDC-Rwanda : Donald Trump dit vouloir « sauver des vies » ! ». L’administration Trump continue de croire à un retour d’un climat de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda. Avant la signature des accords dans le secteur des minerais stratégiques avec le gouvernement congolais, le président américain dit travailler pour essayer de sauver des vies dans les deux pays en conflits. Face à son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, mercredi 21 mai 2025, le président des USA Donald Trump estime que la guerre entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda est née après son départ à la tête de son pays. Il s’en veut à cet effet.

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