À la Une : les réactions sur le discours de l’ancien président de la République Joseph Kabila Kabange prononcé, hier vendredi
23 mai 2025.
LE PHARE lance le bal et titre : « Sortie politique manquée : Kabila ôte entièrement son masque ». Si le nommé Joseph Kabila, Chef de l’Etat honoraire, escomptait effectuer un come-back réussi sur la scène politique nationale à travers son discours du vendredi 23 mai 2025, force est de constater qu’il a tapé à côté. Selon le journal, d’aucuns pensaient que celui dont la congolité a toujours été un sujet à controverse depuis son arrivée au pouvoir par effraction, en janvier 2001, à la suite de l’assassinat de son prétendu père, Laurent-Désiré Kabila un crime auquel il serait étroitement lié qu’il allait, cette fois, lancer un petit message de compassion aux compatriotes de l’Est massacrés et rendus apatrides suite à la guerre d’agression imposée au pays par le Rwanda. On croyait, sans trop y croire, qu’il se ferait violence en condamnant, ne serait-ce sur des bouts de lèvres, cette guerre portant une grave atteinte à l’intégrité territoriale et à la
souveraineté nationale, conclut le tabloïd.
Sous couvert d’un appel solennel à l’unité nationale, Joseph Kabila orchestre un retour politique aux accents troubles, rapporte INFOS27. Proposant douze mesures pour ‘’sortir le pays de l’impasse’’, l’ancien président se présente en patriote trahi et en défenseur de la démocratie, occultant soigneusement son propre bilan autoritaire. Derrière les formules républicaines se profile une rhétorique ambiguë, truffée de sous-entendus guerriers, où l’appel à la ‘’résistance’’ ne s’accompagne d’aucune condamnation claire de l’agresseur rwandais, ni des crimes du M23/AFC. En épousant la logique de Kigali, en jetant le discrédit sur l’armée congolaise et en critiquant la SADC tout en passant sous silence les troupes étrangères occupant le Nord-Kivu, fait remarquer le quotidien, Kabila s’inscrit en faux contre le consensus national sur la souveraineté.
LA RÉFÉRENCE PLUS revient en notant qu’après le discours de Joseph Kabila, les politiques et ONG pointent les échecs de sa présidence. Selon le journal, En RDC, les réactions pleuvent après le discours de l’ancien président Joseph Kabila en exil, qui a dénoncé la gouvernance de Félix Tshisekedi et qui lance un appel à la résistance, alors qu’il est accusé par les autorités de soutenir la rébellion du M23/AFC. Un fait présumé qui lui a valu la levée de ses immunités par le Sénat. Aujourd’hui, le pouvoir et une partie de la société civile lui rappelle, en réaction, les scandales et les échecs de ses 18 ans…
La sortie médiatique de Joseph Kabila critiquant la gestion économique actuelle a déclenché une contre-offensive sans précédent du pouvoir en place. Entre les échecs des PEG (Programme économique du Gouvernement) sous Kabila et le récent accord réussi avec le FMI sous Tshisekedi, entre la ‘’planche à billets’’ d’hier et l’inflation maîtrisée d’aujourd’hui, c’est toute une guerre des mémoirel économiques qui se joue. Face à ce bilan, le Président Félix Tshisekedi peut afficher gratuité scolaire, couverture santé, stabilité macroéconomique et paiement régulier des salaires. La réplique est cinglante, note ECONEWS.
Dans un autre registre rapporte MEDIACONGO qu’en prélude au 12ᵉ sommet du Mécanisme régional de suivi (MRS) de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région, le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a effectué une visite de
travail à Kinshasa ce dimanche 25 mai, où il a été reçu par son homologue congolais, Félix Antoine Tshisekedi. Dans un communiqué officiel, la Présidence du Burundi a indiqué que cette visite s’inscrit dans le cadre des consultations préliminaires avant la tenue du sommet prévu le 28 mai à Kampala (Ouganda). À cette occasion, Evariste Ndayishimiye remettra la présidence tournante du MRS, qu’il assure actuellement. Au cœur de leur rencontre : la réévaluation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, signé en 2013 par 11 pays africains, dans le but de promouvoir la paix durable, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs.
LA RÉFÉRENCE PLUS précise qu’à l’issue de leur séance de travail, les deux dirigeants n’ont fait aucune déclaration à la presse. Partageant près de 230 km de frontière terrestre et lacustre, la RDC et le Burundi collaborent étroitement dans les domaines de la sécurité et de la défense.
Le Chef de l’État a accompagné son homo logue à l’aéroport international de N’djili.
Pour terminer, INFOS27 informe : « Judith Suminwa Tuluka à Kananga : ‘’Votre patience a assez duré, place à l’action’’ ».
Kananga, carrefour d’espoirs et de frustrations, a vu samedi la Première ministre Judith Suminwa briser le silence de l’attente. ‘’Votre patience a assez duré, place à l’action !’’: un cri clair, vibrant, qui résonne bien au-delà de la place de l’Indépendance. Face aux défis sécuritaires et aux promesses souvent déçues, la Cheffe du gouvernement a conjuré la division et appelé à l’unité, tout en promettant que le temps des mots laissera bientôt place aux réalisations concrètes. Un engagement ferme, selon ce quotidien, qui vise à redonner foi à une province longtemps marginalisée, mais résolument déterminée à sortir de l’ombre.
