La plupart des journaux parus ce mercredi reviennent sur quelques sujets d’actualité à savoir : le lancement officiel du nouveau
passeport biométrique par le Gouvernement, la situation humanitaire dans les zones occupées par l’AFC/M23, etc.
Commençons par le premier sujet, FORUM DES AS titre : « Félix Tshisekedi concrétise la baisse du prix du passeport à 75 USD ».
Annoncée de longue date, la réforme du passeport congolais est désormais une réalité. Le gouvernement a officiellement lancé, hier mardi 27 mai, le nouveau passeport biométrique, désormais proposé au tarif réduit de 75 dollars américains, contre 99 auparavant. L’annonce a été faite par le ministère des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie dans un communiqué de presse rendu public à Kinshasa. Cette initiative, portée par le président Félix Tshisekedi dans le cadre de la modernisation des services publics, selon le tabloïd, s’inscrit dans le Programme d’action du Gouvernement 2024-2028. Elle vise, selon le ministère, à offrir aux Congolais un document de voyage plus sécurisé, accessible et conforme aux normes internationales.
LE PHARE signale que le nouveau passeport aura 38 pages, au lieu de 32 que compte l’actuel qui reste valide jusqu’en 2030. Il revient à 75 dollars, payables en espèces auprès d’une agence de la banque Equity BCDC ou en ligne sur le site officiel de demande de passeport. Le Gouvernement rassure que les détenteurs du passeport actuel pourront continuer à l’utiliser jusqu’à sa date d’expiration. Le nouveau passe port coexistera avec l’ancien jusqu’en 2030. Selon le communiqué du ministère des affaires étrangères, cite LE QUOTIDIEN, le lancement de nouveau passe port est une réponse aux préoccupations majeures de la population en ce qui concerne la sécurité des documents de voyage à l’étranger et la simplification de l’acquisition de ce document essentiel.
Abordant le deuxième sujet, INFOS27 rapporte : « Goma et Bukavu sous l’ombre de la terreur : les preuves d’Amnesty
International ». Plus de quatre mois après la prise de contrôle de Goma et Bukavu par l’AFC/M23, la réalité sur le terrain dépasse l’horreur : centaines de civils arbitrairement détenus, au moins huit témoins directs ayant vu leurs codétenus mourir sous la torture ou à cause de conditions inhumaines, des lieux de détention secrets transformés en véritables chambres de souffrance. Le rapport accablant d’Amnesty
International révèle que des détenus sont enfermés dans des cellules surpeuplées, sans accès à l’eau potable, à la nourriture, aux soins médicaux, ni à leurs familles ou avocats. Pire encore, au moins une douzaine d’entre eux ignorent les raisons mêmes de leur arrestation. Malgré ces preuves irréfutables de violations systématiques des droits humains, certains Congolais, y compris dans des milieux religieux, s’obstinent à excuser, voire à justifier ce mouvement armé, au nom d’intérêts politiques flous.
LA PROSPÉRITÉ atteste que le M23, soutenu par le Rwanda, tue, torture et fait disparaître de force des détenus, en prend certains en otage et les soumet à des conditions inhumaines dans des lieux de détention à Goma et Bukavu, dans l’Est de la RDC. Ces actes, clame le journal, violent le droit international humanitaire et sont susceptibles de constituer des crimes de guerre. LA TEMPÊTE DES TROPIQUES
relève quAmnes rapport d’Amnesty International, rendu public mardi dernier, affirme que des crimes odieux d’une cruauté inouïe sont quotidiennement
perpétrés dans les zones occupées par les rebelles de l’AFC/M23, en violation flagrante de tous les instruments juridiques nationaux, régionaux et internationaux garantissant les droits de l’homme.
Dans un autre registre, FORUM DES AS
revient : « Grands Lacs : la RDC renforce son engagement diplomatique pour la paix régionale à Kampala ». La République démocratique du Congo confirme sa détermination à jouer un rôle actif dans la consolidation de la paix dans la région des Grands Lacs. Hier mardi, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a participé à
Kampala à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays signataires de l’Accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région. Au cœur des échanges, signale ce quotidien, l’évaluation des dynamiques politiques et sécuritaires actuelles, souvent marquées par des tensions persistantes dans l’Est de la RDC et dans certains États voisins.
Selon MEDIACONGO, trois axes majeurs ont structuré les discussions : l’examen de l’évolution politique et sécuritaire dans la région, l’étude du projet de Plan d’action pour la revitalisation de l’Accord-cadre, ainsi que la validation de l’ordre du jour et du communiqué final préparatoire à la prochaine réunion des chefs d’État. La participation de la RDC, par la voix de Thérèse Kayikwamba Wagner, témoigne de la volonté de Kinshasa de maintenir un dialogue régional constructif, dans une dynamique de consolidation de la paix et de coopération entre les pays de
la région des Grands Lacs.
Pour terminer, INFOS27 informe : « Exetat 2025 : interdiction des ‘’maquis’’ pour garantir l’équité et la régularité des révisions ». Alors que les Examens d’État 2025 approchent, les autorités éducatives congolaises interdisent les re groupements informels de révision, appelés ‘’maquis’’, jugés nuisibles au système scolaire. Désormais, seules les structures agréées sont autorisées à organiser les préparations. Le calendrier des épreuves est confirmé, avec un appui financier pour les élèves venant des zones en conflit.
