À l’approche des épreuves de l’Examen d’État 2025, l’inspection générale de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté tire la sonnette d’alarme sur le phénomène dit « Maquis », en forte recrudescence dans les milieux scolaires des finalistes du cycle humanitaire.
Dans une correspondance adressée aux autorités éducatives à travers le pays, l’inspecteur général, Hubert KIMBONZA SEFU, dénonce avec fermeté les regroupements clandestins d’élèves, souvent encadrés de manière informelle et en dehors du cadre scolaire officiel. Ces pratiques, qualifiées de contraires à l’éthique professionnelle, sont perçues comme une menace à l’égalité des chances, à la crédibilité du système éducatif, et comme des dérives ouvrant la voie à la tricherie et à la corruption.
» Toute tolérance ou complicité dans la persistance de ce phénomène exposera son ou ses auteurs à des sanctions administratives sévères « avertit le chef de corps de l’inspection générale.
L’inspection générale instruit donc tous les Inspecteurs principaux provinciaux à interdire rigoureusement ces pratiques dans leurs provinces respectives. Elle exige également le renforcement des mécanismes de surveillance pour s’assurer que les préparatifs de l’Examen d’État se déroulent uniquement dans des conditions réglementaires et institutionnelles.
Lionel Kibuluku
