À la Une : le Dossier 39 millions de dollars liés à la prison de Kisangani qui engage le ministre de la Justice Constant
Mutamba.
LA TEMPÊTE DES TROPIQUES titre : « Constant Mutamba et le PG/Cour de cassation auditionnés séparément ». Comme annoncé, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, et le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, ont été auditionnés mardi 27 mai par la commission spéciale mise en place par le bureau de l’Assemblée nationale. Cette instance est chargée d’examiner le réquisitoire sollicitant l’autorisation des poursuites judiciaires contre le ministre Mutamba. Le procureur général a exposé devant la commission les motivations de son réquisitoire, affirmant détenir des preuves accablantes dans l’affaire de détournement impliquant le ministre de la Justice. Avec 17 voix sur 19, signale INFOS27, la commission spéciale de l’Assemblée nationale s’est prononcée en faveur de l’autorisation d’instruction contre le ministre de la Justice, Constant Mutamba, dans l’affaire des 39 millions de dollars liés à la prison de Kisangani. Mais derrière ce vote quasi unanime se dessine une bataille politique aux contours plus vastes : accusé de détournement, Mutamba dénonce une manœuvre ciblée visant à l’atteindre pour mieux fragiliser le président Félix Tshisekedi. Refusant de comparaître devant un procureur général lui-même soupçonné de biens mal acquis, le ministre clame son innocence et place l’Assemblée nationale devant une responsabilité historique : trancher entre justice et justice instrumentalisée.
FORUM DES AS ajoute que ce jeudi, la plénière de l’Assemblée nationale devra trancher. Si elle approuve la demande du procureur général, Constant Mutamba perdra son immunité parlementaire et pourra faire l’objet de poursuites judiciaires. Dans le cas contraire, l’affaire reste
suspendue, au moins juridiquement.
INFOS27 dans d’autres colonnes rapporte : « Kabila, l’allié silencieux du Rwanda : Mukwege dénonce une trahison
nationale ». Dans un entretien accordé à France 24, Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix, rompt le silence pour dénoncer ce qu’il
perçoit comme une complaisance coupable de Joseph Kabila à l’égard du régime rwandais. Revenu en RDC par la frontière de Goma sans jamais désigner Paul Kagame comme agresseur, l’ancien président, selon Mukwege, affiche une posture ‘’qui ne trompe pas’’. Un silence qui, dans un contexte de guerre ouverte à l’Est, équivaut à une trahison. La voix du médecin de Panzi, encore une fois, sonne comme un avertissement lancé à la conscience nationale. Pour le Prix Nobel de la Paix, note LA PROSPERITE, Joseph Kabila ne devrait aucunement adopter une posture qui alimenterait la confusion, le mépris et le doute sur sa modeste personne, quelles que soient les vicissitudes imposées à sa vie politique. Toujours au sujet de la présence de Kabila à Goma, LE PHARE
écrit : « Premier test soldé par un échec ! ». Contrairement à ce que son laboratoire politico-strategique lui avait conseillé, l’ancien président de la République Joseph Kabila est arrivé à Goma, capitale du NordKivu devenue ville martyre depuis son occupation par l’armée rwandaise et ses supplétifs de l’AFC/M23, sans susciter un quelconque engouement de la part de la population meurtrie. Il y vit presque clandestinement sans prendre le risque de faire des apparitions publiques dans les carrefours ou marché, surtout pas convoquer un rassemblement populaire. Alors que, indique le tabloïd, selon des informations recueillies, la ville de Goma constituait le premier test pour Joseph Kabila qui comptait se refaire une santé politique ! Même son discours de trois quarts d’heure sur lequel il s’était investi dans l’espoir d’emballer les Gomatraciens, malheureusement, constate le confrère, la
mayonnaise n’a pas pris !
Changeons de chapitre avec LE PHARE
, qui titre en manchette : « Début des travaux techniques d’élaboration de la nouvelle politique salariale des agents publics de l’État ». Ce quotidien révèle que le gouvernement est véritablement engagé à mettre en place une politique salariale plus juste et plus équitable au sein de l’administration publique. Un mois après le lancement officiel par le Président, Félix Tshisekedi, des travaux de cette nouvelle politique salariale applicable à l’administration publique, signale ce portail, c’est le mardi 27 mai que le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique a donné le coup d’envoi des travaux techniques d’élaboration de cette réforme importante. Dans son discours d’orientation, note ce tabloïd, Jean-Pierre Lihau a insisté sur trois points essentiels devant guider les travaux des experts, dont l’objectif principal est de mettre fin aux disparités salariales injustifiées.
Pour le patron de la Fonction publique, poursuit AFRICANEWS , il faut corriger les écarts de rémunération qui ne se justifient ni par la fonction ni par la performance. Selon son entendement, écrit cet hebdomadaire, les principes directeurs de la nouvelle grille de rémunération à proposer doivent être plus justes, fondés sur les efforts fournis, les qualifications détenues et les responsabilités assumées. Deuxièmement, rapporte ce portail, il faut assurer la lisibilité et l’équité de la rémunération publique. Pour ce faire, rappelle ce tabloïd, la grille salariale à proposer doit être unique, équitable, transparente et applicable à tous. Enfin, selon ce tabloïd, la troisième orientation est de promouvoir le mérite et l’objectivité à travers des critères transparents.
