Une récente enquête publiée sur Mediapart révèle de nouvelles informations sur l’influence de l’ancien président Joseph Kabila sur l’économie de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon l’article intitulé « Monsieur 25 % : L’emprise de Kabila sur l’économie congolaise », Kabila aurait détenu des participations cachées dans plusieurs grandes entreprises congolaises, avec l’aide de la femme d’affaires italienne Fortunata Ciaparrone.
Pendant ses 18 années au pouvoir, la RDC aurait été le théâtre d’une corruption systémique, plaçant le pays parmi les plus corrompus au monde selon Transparency International. L’enquête suggère que Kabila et ses proches auraient utilisé des sociétés écrans pour détourner des fonds publics et contrôler des pans entiers de l’économie nationale.
Fortunata Ciaparrone, une citoyenne italienne installée à Kinshasa, est présentée comme une figure clé dans ce réseau économique. Ancienne enseignante devenue entrepreneure, elle dirige plusieurs entreprises, dont la SOGEMIP (Société des Génie d’Exploitation Minière et Pétrolière) et la SESCO, impliquées dans des projets miniers et pétroliers. Son rôle aurait été crucial pour faciliter les investissements et les opérations financières liées au clan Kabila.
Ces révélations s’ajoutent aux précédentes enquêtes, notamment le projet « Congo Hold-Up », qui ont mis en lumière les détournements de fonds publics et les pratiques de corruption sous le régime de Kabila. Elles soulignent la nécessité d’une transparence accrue et de réformes structurelles pour lutter contre la corruption en RDC.
Lionel Kibuluku |Mediapart sources
