À la veille du début de l’examen d’État prévu ce lundi 2 juin, plusieurs élèves finalistes ont été aperçus ce dimanche dans les rues de Kinshasa, uniformes en main accompagnées d’un fer à repasser, à la recherche d’un point d’électricité pour les repasser leurs tenues.
En cause : les délestages persistants dans plusieurs communes de la capitale, obligeant ces jeunes à parcourir de longues distances, parfois jusqu’à la tombée de la nuit, dans l’espoir de trouver un voisin, une boutique ou un salon disposant de courant.
« On ne peut pas aller passer un examen si important avec une chemise froissée », confie un élève croisé à Kasa-Vubu.
Alors que les autorités appellent les finalistes à la concentration, cette situation met en lumière une réalité plus amère : celle d’élèves contraints à l’errance la veille de leur grand rendez-vous marquant la fin de leur cursus scolaire.
Des élèves qui s’exposent dans une ville où l’insécurité est grandissante. Les autorités urbaines doivent se pencher sur cette question pour mettre ces élèves dans de bonnes conditions pour la passation de ces épreuves.
Lionel Kibuluku
