Les médias congolais de ce mercredi se penchent largement à l’élection de la République démocratique du Congo comme membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.
ACP rapporte que La RDC a été élue membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies avec 183 voix sur 187 votants, pour un mandat de deux ans, soit de 2026-2027, à l’issue d’une élection mardi au siège de cette institution internationale à New-York, aux États-Unis d’Amérique. ‘’C’est une victoire pour toute la RDC, et en effet un score remarquable de 183 votes sur 187 votes admissibles. Une
performance à la hauteur de notre travail diplomatique. Nous célébrons notre retour sur la scène internationale’’, a déclaré Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’État en charge des Affaires étrangères, coopération internationale et Francophonie. ‘’Membre non permanent du Conseil de sécurité, la RDC désormais porte-voix de l’Afrique aux Nations-Unies’’, acclame LE PHARE.
selon FORUM DES AS, cette victoire diplomatique, enregistrée hier mardi 3 juin, à l’issue du scrutin tenu à l’Assemblée générale des Nations Unies, a été vivement saluée par Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, la ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères. Au nom du Président Félix Tshisekedi et du peuple congolais, la ministre d’Etat a exprimé une gratitude appuyée à l’endroit des États membres qui ont soutenu la candidature congolaise, à l’Union africaine pour son appui constant et solidaire. En outre, ce quotidien qualifie cette victoire comme ‘’le retour historique du grand Congo dans l’arène internationale’’.
INFOS27 signale que c’est un plébiscite retentissant qui consacre cinq années d’une diplomatie offensive, portée avec constance par le président Félix Tshisekedi. De l’Union africaine à la SADC, en passant par l’EAC et désormais les Nations unies, Kinshasa s’impose comme une voix incontournable du multilatéralisme africain et mondial. Cette percée internationale, pointe ce tabloïd, répond à une ambition claire: ‘’replacer le Congo au cœur des grandes décisions planétaires’’. Et dans un contexte de guerre d’agression orchestrée à l’Est par le Rwanda et ses supplétifs du M23, ce siège constitue bien plus qu’un symbole : c’est un levier politique majeur. Il offre à la RDC une tribune mondiale pour briser le silence, dénoncer l’impunité et peser directement sur les résolutions touchant à la sécurité régionale. Une riposte diplomatique de haut niveau à une agression militaire directe, qualifie Infos27.
LE QUOTIDIEN note que ‘’la Rdc parmi les cinq nouveaux venus au chevet d’un monde en crise’’. Les cinq nouveaux venus
remplaceront, au 1er janvier 2026, l’Algérie, le Guyana, la République de Corée, la Sierra Leone et la Slovénie, dont les mandats arrivent à échéance à la fin de l’année. Ils rejoindront les cinq membres non permanents déjà en poste pour l’année 2026 : le Danemark, la Grèce, le Pakistan, le Panama et la Somalie. Aux côtés des cinq membres permanents : Chine, États-Unis, France, Royaume Uni, Russie. Ils composeront un Conseil de quinze États, théâtre quotidien d’alliances fragiles et de bras de fer diplomatiques…
ECONEWS fait savoir qu’en 48 heures, la RDC a marqué un retour fracassant sur la scène internationale. Élue vice-présidente de la 80ème Assemblée générale de l’ONU, puis membre non permanent du Conseil de sécurité pour 2026-2027, la RDC renoue avec un rôle diplomatique de premier plan après plus de 30 ans d’absence dans cette instance stratégique. Le tri-hebdomadaire parle d’une double victoire qui marque aussi la consécration de la ministre d’Etat Thérèse Kayikwamba Wagner et de toute la diplomatie congolaise.
Dans un autre registre, FORUM DES AS
dans sa rubrique ‘’Enjeux de l’heure’’, titre : « Présumé détournement des fonds : Mutamba auditionné ». Le ministre d’État en charge de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, a été entendu ce mardi 3 juin 2025 par le Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde Mambu, dans le cadre de l’instruction pré juridictionnelle liée au détournement présumé de 39 millions de dollars américains. Des fonds destinés à la construction d’une maison carcérale à Kisangani, dans la province de la Tshopo.
INFOS27 ajoute qu’aucun détail n’a filtré sur le contenu des échanges, encore couverts par le secret de l’instruction. Mais à sa sortie du Parquet général, le ministre a surpris par une mise en scène politique assumée, dans un climat de tension croissante entre exigence judiciaire et calculs d’image. Mais, selon LE POTENTIEL
, Constant Mutamba devra revenir vendredi. Ce qui laisse penser que les autorités ne sont pas prêtes à clore le dossier. Ce retour programmé soulève des questions sur la suite des événements et sur les décisions qui pourraient en découler, analyse le quotidien. Friand du populisme, commente CONGO NOUVEAU, le ministre de la Justice a fait son show habituel s’amenant avec une foule amassée devant l’office du procureur général Firmin Mvonde Mambu.
Enfin, INFOS27 rapporte : « Le général Ekenge démonte les accusations de ciblage ethnique dans l’armée ». La polémique enfle, alimentée par des officines soucieuses de fracturer l’institution militaire à travers le prisme du tribalisme. En réponse, le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, a opposé une mise au point sans détour : il n’existe aucun ciblage ethnique au sein de l’armée, seulement l’application rigoureuse de la loi militaire. À ceux qui tentent d’instrumentaliser l’arrestation de certains officiers pour accréditer l’idée d’un traitement discriminatoire, l’état-major réplique par un rappel essentiel : l’armée congolaise n’obéit qu’à la République… ‘’Au sein de l’armée, il n’existe pas des communautés. Tout militaire a pour communauté la RDC…. Nous sommes dans une période de guerre, une situation exceptionnelle. Des officiers sont arrêtés pour des raisons évidentes. Et chaque fois qu’un militaire, officier soit il est arrêté, c’est pour des fautes individuelles’’, a renchéri Sylvain Ekenge au micro de CHRONIK’ECO.
