La présidence de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a dénoncé, à travers un communiqué officiel, une tentative de déstabilisation de ses structures locales à Kananga, dans la province du Kasaï Central.
Selon le parti présidentiel, un groupe de frondeurs aurait quitté Kinshasa le mardi 3 juin 2025, sous le prétexte fallacieux de procéder à la redynamisation du parti dans cette province. Une mission que la direction de l’UDPS qualifie de non autorisée et en contradiction avec les procédures internes.
Arrivés à Kananga, ces membres dissidents auraient, toujours selon la présidence du parti, perturbé les activités du comité fédéral légalement reconnu. Le groupe aurait agi en violation des principes démocratiques et des règles de droit qui régissent le fonctionnement de l’UDPS.
Fait particulièrement alarmant, le communiqué accuse les frondeurs d’avoir procédé à l’installation d’un « pseudo comité » composé notamment de miliciens identifiés comme appartenant au mouvement Kamwina Nsapu, armés et menaçants, ce qui aurait accentué les tensions dans la région.
Face à cette situation, l’UDPS appelle ses militants à faire preuve de calme et de vigilance. Le parti les invite à rester soudés autour du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président statutaire du parti.
Cette mise au point a été rendue publique par le porte-parole de l’UDPS, Clément Baruti Limbaya, qui a insisté sur l’engagement du parti à préserver l’ordre, la discipline interne et le respect des structures établies.
Lionel Kibuluku
