À la Une : La rencontre entre le Président de la République Félix Tshisekedi et l’opposant Martin Fayulu le jeudi 5 juin à Kinshasa.
INFOS27 lance le bal et titre : « Fayulu chez Tshisekedi pour un ‘’camp de la patrie’’ contre la balkanisation ». En politique, les
symboles précèdent souvent les ruptures de trajectoire, note le quotidien. Le jeudi 5 juin 2025, au cœur d’une RDC menacée dans ses fondements mêmes, l’image d’un chef de l’État recevant son plus farouche opposant résonne comme un tournant. Félix Tshisekedi et Martin Fayulu, adversaires irréconciliables depuis le scrutin contesté de 2018, ne s’étaient plus véritablement parlé depuis… Ce jeudi, fait savoir ce journal, pour la première fois depuis leur rupture de Genève, les deux hommes se sont rencontrés dans un face-à face inédit, au Palais de la Nation. Une poignée de main, des mots d’apaisement, et surtout un appel solennel à dé passer les querelles partisanes.
Trois jours après avoir lancé un appel public au Président Félix Tshisekedi, rappelle FORUM DES AS, l’opposant a été reçu, hier jeudi 5 juin, en audience au Palais de la nation. A l’issue de cette rencontre, il a lancé un message aux allures de cri du cœur : ‘’le pays n’a plus d’autre choix que de créer un camp de la patrie’’. Selon le journal, l’homme à la voix ferme, longtemps retranché dans une opposicœur intransigeante, gravit les marches de la présidence non en conquérant, mais en patriote inquiet.
‘’Après des années de tensions, Tshisekedi et Fayulu se parlent… pour sauver le Congo’’, acclame ECONEWS. Martin Fayulu plaide
pour un dialogue national inclusif, impliquant Églises et société civile. Félix Tshisekedi suivra-t-il cette voie ?, s’interroge le tabloïd et de répondre que l’avenir du pays pourrait bien se jouer dans cette nouvelle alliance qui se forme autour du ‘’camp de la patrie’’. ‘’Nous avons
besoin de la cohésion nationale. Je suis venu lui dire que nous devons créer un camp de la patrie. La solution aujourd’hui, c’est le dialogue’’, a affirmé Fayulu, insistant sur la nécessité d’une union sacrée face à l’adversité.
Martin Fayulu, futur Premier ministre ?, s’interroge CONGO NOUVEAU. À cette question, le journal répond : l’heure, le président de l’ECIDé n’en est pas encore là. C’est d’abord le recouvrement de l’intégrité territoriale qui l’intéresse. Durant les échanges, le leader de la coalition LAMUKA a appelé à la création d’un camp de la Patrie avec le Chef de l’État, afin de faire face à la guerre d’agression dont est victime la République démocratique du Congo de la part de son voisin, le Rwanda. Détendu et souriant, fait remarquer AFRICANEWS, Martin Fayulu gravit les marches du Palais, accompagné de quatre personnages clés de son dispositif : Devos Kitoko, Prince Epenge, Alex Dende alias Lexxus Legal, et Mme Chantal Moboni. Dans le salon des ambassadeurs, le président Félix Tshisekedi fait son entrée. Accueilli par une
délégation debout, il salue chaque membre avec chaleur, avant d’échanger une poignée de main suivie d’une accolade symbolique avec Martin Fayulu.
Autre actualité avec le Chef de l’Etat, c’est le lancement officiel du nouveau passeport biométrique, FORUM DES AS rapporte que le Président, Félix Tshisekedi, a officiellement lancé hier jeudi 5 juin, le processus d’impression du nouveau passeport biométrique de la RDC. La cérémonie s’est tenue dans une salle de capture aménagée pour l’occasion à l’Institut national des arts (INA), à Kinshasa. Fruit d’une décision présidentielle annoncée lors du Conseil des ministres du 11 avril dernier, ce nouveau passeport est proposé à un tarif revu à la baisse : 75 dollars américains. Une mesure saluée comme un geste en faveur de l’accessibilité pour les citoyens. Ce nouveau passeport biométrique, signale LA RÉFÉRENCE PLUS
contient des données invisibles à l’œil nu, mais avec la lumière noire, on peut voir l’emblème et le filigrane…
Selon le ministère des Affaires étrangères, cite LA TEMPÊTE DES TROPIQUES, l’obtention du nouveau passeport biométrique avec puce a été décentralisée sur toute l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo. Point n’est besoin pour les Congolais des provinces de venir chercher le passeport
à Kinshasa. Comme dans la capitale par exemple, les centres de captures seront placés dans les quatre districts dont Funa, Tshangu, Mont-Amba et Lukunga. En ce qui concerne le délai moyen pour l’obtention du passeport biométrique, cela varie selon le lieu. Pour Kinshasa, 10 jours ouvrables
pour les demandeurs, 15 jours pour ceux résidant dans les provinces et 20 jours pour les Congolais vivant à l’étranger via les ambassades.
INFOS27 enfin, dans un autre registre écrit : « Sous-traitance : Louis Watum félicite l’ARSP pour ses 1.400 contrats et plus de 2 milliards de dollars de marchés ». Fruit de l’action volontariste de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), cette avancée
concrétise la vision du Président Félix Tshisekedi : faire émerger une classe moyenne industrielle, moteur d’un développement économique durable
en République démocratique du Congo. Selon ECONEWS, ces contrats, répartis dans divers secteurs clés télécommunications, mines et brasseries,
permettent aux entreprises locales de fournir des biens et services aux grandes sociétés opérant en RDC. Une avancée majeure, note ce journal, saluée comme une concrétisation de la vision du Président Félix Tshisekedi, qui vise à renforcer l’autonomie économique des Congolais. Selon LE QUOTIDIEN, c’est une révélation qui salue en réalité le travail abattu par le Conseil d’Ad ministration et la Direction générale de l’ARSP dirigée par
Miguel Kashal Katemb.
GROGNON signale que le ministre a mis en avant le bilan impressionnant de l’ARSP, avec la signature de 1.400 contrats impliquant 800 entrepreneurs. Ces chiffres témoignent de l’efficacité des actions entreprises par l’ARSP pour stimuler l’entrepreneuriat local et promouvoir la sous
traitance au profit des entreprises congolaises. CONGO NOUVEAU rappelle qu’au cours des années 2023 et 2024, grâce à une action forte menée par le directeur général de l’ARSP Miguel Kashal Katemb, les entrepreneurs des secteurs de télécommunications, du secteur minier et du secteur brassicole ont signé des contrats avec les sociétés principales en vue d’exécuter des marchés de fournitures des biens et de prestations de services.
