Le retrait du Rwanda du sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) fait la Une de la plupart des journaux parus ce lundi dans la capitale RD Congolaise.
LE PHARE vient en premier et titre : « Présidence de la CEEAC : recalé, le Rwanda quitte l’organisation ». Selon le quotidien, A la suite du double ‘’veto’’ de la RDC et du Burundi, le Rwanda n’a pu accéder, le samedi 8 juin 2025, à la présidence tournante de la CEEAC, dont le 26ème Sommet s’est tenu le même jour à Malabo, en Guinée Equatoriale. Par conséquent, le président équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema, a été reconduit à son poste pour un nouveau mandat d’une année (2025-2026). Mécontent du revers subi, le Rwanda a décidé de quitter l’organisation, accusant la RDC d’avoir instrumentalisé les autres pays membres.
FORUM DES AS revient en indique que ‘’les chefs d’État ordonnent le retrait des troupes rwandaises de la RDC’’. Réunis à l’occasion de la 26ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), les dirigeants de la sous-région ont tranché sur l’une des questions les plus sensibles du moment : la présence militaire
rwandaise sur le sol congolais. À l’issue de plus de trois heures de huis clos dans la ville balnéaire de Sipopo, les chefs d’État ont ordonné le retrait immédiat des troupes rwandaises de la RDC.
Dans toutes les rencontres, LE POTENTIEL note Kigali vit un isolement qui commence à faire très mal aux dirigeants et à la population rwandaise. Ses principaux alliés, notamment le Royaume-Uni et l’Union européenne ont décidé de lâcher un régime aux relents bellicistes, avec beaucoup d’ambitions hégémoniques face au voisin congolais riche en ressources naturelles. Le journal ajoute que Kigali ne sait plus
compter sur le Qatar et les États Unis qui ont décidé de traiter directement avec Kinshasa pour tous leurs besoins en minerais stratégiques. Au milieu de toutes ces dénonciations, Kigali perd son sang-froid et décide de claquer la porte de la CEEAC, conclut le tabloïd.
Face aux menaces de quitter l’Organisation sous-régionale, ‘’la RDC met le Rwanda K.O’’, acclame LA RÉFÉRENCE PLUS. Selon ce tabloïd, à Malabo, la diplomatie des coulisses de Kinshasa a été payante au point de convaincre ses pairs de l’Afrique centrale à ne pas transférer au
Rwanda, la présidence tournante de l’organisation sous-régionale à un pays qui viole les dispositions de la charte constitutive de la CEEAC. De même, ECONEWS note que le Rwanda était incapable de faire passer son mensonge dans la région, à cet effet, Kigali claque la porte de la CEEAC. Acculé, isolé, incapable de masquer plus longtemps son double jeu, fait remarquer INFOS27, le régime de Paul Kagame vient de jeter l’éponge : en claquant la porte de la CEEAC, le Rwanda confirme une perte de contrôle diplomatique qui s’accélère. Pendant que Kinshasa multiplie les succès sur la scène internationale à commencer par son entrée au Conseil de sécurité de l’ONU, Kigali perd ses derniers
soutiens et voit sa propagande s’effondrer sous le poids des évidences : appui militaire au M23, présence illégale de troupes en RDC, sanctions économiques… CONGO NOUVEAU signale que l’Union africaine qui brille par une rare inefficacité n’a même pas été capable de citer le nom du Rwanda comme pays agresseur de la RDC. Des attitudes hypocrites qui amplifient l’impunité du pays des mille collines et entête le régime de Paul Kagame. La CEEAC a donné un exemple frappant !
Dans un autre registre, FORUM DES AS
rapporte : « ARSP : le Gouvernement valide le projet de la Loi sur le contenu local ». La promesse du Chef de l’Etat faite lors de la campagne électorale pour son deuxième mandat consacré notamment à l’indépendance économique de la RDC est en train de se concrétiser avec la mise sur pied d’une législation en même temps protectrice et incitative des investissements étrangers et promotrice des entrepreneurs locaux. Le journal signale qu’elle est la première depuis 1960.
Portée par l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), note INFOS27, cheville ouvrière de cette réforme ambitieuse, la loi sur le contenu local vient d’être validée par le gouvernement congolais. Adopté en Conseil des ministres le 6 juin, ce texte sans précédent en tend concrétiser l’engagement pris par le président Félix Tshisekedi d’accélérer l’indépendance économique de la RDC. Ce texte, rappelle AFRICANEWS, salué comme un jalon historique, pose les bases d’un cadre juridique ambitieux et structurant destiné à garantir une participation accrue des Congolais dans les secteurs clés de l’économie nationale. Pour la première fois depuis l’indépendance,
une législation consacre explicitement la promotion des entreprises locales dans l’écosystème congolais.
Pour terminer, INFOS27 signale : « L’AREP étend son ancrage politique à Kinshasa ». Dans un climat politique où la re conquête des territoires urbains devient un enjeu stratégique, Guy Loando Mboyo imprime sa marque. Ministre d’État en charge de l’Amé nagement du territoire et fondateur du mouvement » Agissons pour la République » (AREP), il déploie une stratégie méthodique de terrain. Le 7 juin, à Masina, l’une des
communes les plus peuplées de Kinshasa, l’AREP a une nouvelle fois démontré sa capacité de mobilisation. Au-delà des discours, ce sont les réseaux et les implantations locales que Guy Loando s’attache à renforcer, dans l’ambition affichée de faire de son parti une force incontournable dans la capitale congolaise. CONGO NOUVEAU ajoute que fidèle à ses principes fon dateurs, l’AREP réaffirme son engagement indéfectible envers la
Constitution, l’État de droit et la souveraineté nationale. Dans un contexte géopolitique tendu, le Parti rejette toute tentative de balkanisation et défend
une République démocratique, unie et indivisible. Sur le plan institutionnel, signale LE QUOTIDIEN, l’AREP salue le leadership du Président de la République, Chef de l’État, Félix Tshisekedi, dont les efforts pour la paix à l’Est du pays et la stabilité nationale sont salués…
