À la Une : la Signature accord de paix RDC-Rwanda sous l’égide des États-Unis.
INFOS27 rapporte que ce texte, qui engage les deux parties sur des points cruciaux à savoir : le cessez-le-feu, désarmement des groupes armés, retour des déplacés, respect de l’intégrité territoriale et intégration régionale ouvre la voie à une signature formelle le 27 juin prochain… Cette avancée, note ce quotidien, rend caducs les projets de guerre à l’Est du pays, sonne le glas de l’AFC/M23 et désarme politiquement ses parrains. Les tentatives menées en coulisses par Kikaya Bin Karubi et Moïse Katumbi pour faire échouer ce processus, au nom de calculs politiques étroits, signale le confrère, se sont soldées par un échec total. Washington a tranché : la stabilité de la région est désormais un impératif géostratégique, et la RDC, sous la conduite de Félix Tshisekedi, y joue un rôle central.
Selon CONGO NOUVEAU, ce même document sera ensuite signé par les deux Chefs d’Etat, le Congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame à Washington DC en présence du Président américain Donald Trump. Le texte paraphé par les équipes techniques de ces deux pays s’appuie sur la ‘’Déclaration de principes’’ signée le 25 avril 2025 toujours à Washington. Cet accord, rédigé en cinq points majeurs, porte sur les enjeux politiques, sécuritaires et économiques.
LE PHARE qualifie d’une ‘’fumée blanche’’ qui vient de sortir de la salle des réunions du département d’Etat US à Washington, où était organisé un conclave des experts congolais et rwandais en charge de la négociation de l’accord multilatéral : ‘’RdC-USA-Rwanda’’. Pour LE POTENTIEL, cet accord, censé mettre fin à des années de tensions et de violences dans la région des Grands Lacs, suscite toutefois de
nombreuses interrogations. Au cœur des préoccupations : le devenir du groupe rebelle Alliance du Fleuve Congo/M23, actif dans l’Est de la RDC. Est-il le grand absent ou le pion sacrifié, s’interroge le quotidien.
De son côté, MEDIACONGO relaye la réaction de Nzanga Mobutu qui, dans un message sur son compte X, le fondateur et président national du parti politique Union des Démocrates (UDEMO), qui dit représenter les valeurs de l’unité nationale, la démocratie et l’engagement pour
la paix et la prospérité pour tous, salue cet accord à travers lequel la population de l’Est du Congo retrouvera sa quiétude.
Une autre réaction, note FORUM DES AS, est celle de Moïse Moni Della qui salue la ‘’victoire de la souveraineté congolaise’’. Le journal fait savoir que l’accord paraphé hier à Washington par les experts du Rwanda et de la RDC sous l’égide des États-Unis avant que les deux ministres des Affaires étrangères ne viennent le signer lors d’une cérémonie finale le 27 juin est un événement de portée mondiale qui va mettre fin à ce que d’aucuns qualifiaient de ‘’guerre mondiale de l’Afrique’’… Cet acteur politique signale que c’est un coup de maître, un coup de génie de la part du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, l’artisan principal de cette victoire.
De son côté, indique LA PROSPERITE, Denis Mukwege exprime des profondes réserves sur les négociations en cours entre la RDC et le Rwanda. Tout en réaffirmant son attachement à toute initiative en faveur d’une paix juste, durable et respectueuse des droits des populations civiles, note le média, il dénonce cependant le caractère vague, opaque et non inclusif des négociations. A Kinshasa, rapporte LE QUOTIDIEN, nombreuses sont les voix qui pensent que cet accord définitif devra prendre en compte la dynamique interne, avec le dialogue entre congolais pour mettre définitivement fin au conflit. Le journal propose que pour réduire une fois pour toutes les bruits de bottes et décourager toute aventure dans cette partie du pays, les Congolais doivent, même si c’est pour la dernière fois, parler entre eux.
Toujours en rapport avec la situation sécuritaire dans le deux Kivu, 7SUR7.CD signale que le gouvernement de la RDC, par le biais du ministère de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières a tiré la sonnette d’alarme sur la volonté manifeste du Rwanda de se soustraire au cadre de la tripartite ‘’RDC-HCR-Rwanda’’, afin de poursuivre ses ambitions ‘’expansionnistes’’ à travers le repeuplement des zones sous occupation de la rébellion du M23. Dans son communiqué de presse publié mercredi soir, signale ce média, il a appelé, à cet effet, ses partenaires nationaux et internationaux à ‘’suspendre toute forme de collaboration avec les structures mises en place par l’occupation rwandaise, et à attendre les résolutions de la réunion tripartite, telle que demandée par la partie congolaise’’.
Rendons-nous dans la province de l’Ituri, INFOS27 informe : « Les FARDC somment les rebelles du CRP de se rendre sans condition ». Le porte-parole de l’armée en Ituri a lancé, jeudi 19 juin, un ultimatum aux combattants du groupe armé Convention pour la Révolution Populaire (CRP), actif autour du lac Albert. Les FARDC appellent ces miliciens à déposer les armes sans condition, sous peine d’une riposte militaire. Plusieurs éléments du CRP ont déjà été neutralisés ou capturés, selon les autorités. Il a averti que tout refus d’obtempérer exposerait ces combattants à une
riposte musclée de l’armée congolaise, signale le quotidien. Le CRP, dirigé par Thomas Lubanga, ancien détenu de la Cour pénale internationale,
est accusé de vouloir déstabiliser la zone.
Enfin, FORUM DES AS revient en titrant : « Présidence tournante de la CIRGL : la RDC succédera à l’Angola en juillet prochain ». La RDC s’installe peu à peu au centre du jeu diplomatique régional. Le mercredi 18 juin, la Première ministre Judith Suminwa a reçu en audience l’ambassadeur João Samuel Caholo, secrétaire exécutif de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), en mission à Kinshasa pour peaufiner les préparatifs du IXème sommet de cette organisation sous-régionale, prévu en juillet prochain dans la capitale congolaise. C’est un rendez-vous diplomatique de haute importance qui s’annonce pour Kinshasa. La RDC qui s’apprête à reprendre la présidence tournante de la CIRGL, succédera à l’Angola dont le mandat, initialement de deux ans, a été prolongé.
