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JOURNAL DE KINSHASA lance le bal avec le conflit entre la RDC-Rwanda et rapporte : « L’heure de vérité devant la Cour africaine ». Le conflit RDC Rwanda entre devant une étape décisive. La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples rendra sa décision le 26 juin 2025. Elle se prononcera sur sa compétence et la recevabilité de la plainte déposée par la RDC contre le Rwanda. L’audience se tiendra à Arusha, en Tanzanie. Ce média rappelle que la RDC accuse le Rwanda de 30 ans d’agressions, de pillage de ressources, de massacres, et de violences sexuelles sur son territoire. Cette plainte vise à faire reconnaître ces actes devant une juridiction africaine.
Dès le début de cette audience de février, rappelle 7SUR7.CD, la défense rwandaise avait tenté de bloquer la procédure, arguant que la requête de la RDC devait être déclarée irrecevable. Les avocats rwandais avaient notamment affirmé que les procédures internes et régionales n’avaient pas été entièrement épuisées, rendant, selon eux, la saisine de la CADHP prématurée. Ils avaient également mis en doute la crédibilité de la requête congolaise, la jugeant basée sur des informations issues de la presse. La partie rwandaise était allée jusqu’à demander à la Cour de suspendre la procédure, en attendant le verdict de la Cour de Justice de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC),
une manœuvre contestée par la délégation congolaise.
Abordant l’accord Kinshasa-Kigali, ACTUALITÉS.CD signale que le gouvernement de la République du Congo (Brazzaville) d’en face s’est réjoui la signature entre Kinshasa et Kigali du paraphe d’un texte sous l’égide de l’administration Trump, le 19 juin dernier lors d’une réunion ministérielle à Washington, aux États-Unis d’Amérique. Le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement de Brazzaville, Thierry Mougalla a dit au micro de la Radio France Internationale que l’intervention de la grande puissance
au monde augure un futur prometteur du conflit qui secoue les deux pays frontaliers. Face à la multiplicité d’initiatives visant à taire définitivement le conflit entre le Rwanda et la RDC, à la base des tueries dans les Nord et Sud-Kivu, note cette source, ce membre du gouvernement de l’autre côté du fleuve Congo l’a jugée normale au regard justement des ramifications qui entourent les tensions entre les deux pays. Abordant le même sujet, ACTU30.CD signale que processus la synergie de la société civile appelle le gouvernement congolais à la transparence. Cette synergie de la société civile alerte aussi sur l’absence de débat parlementaire et de consultation des communautés
locales.
Toujours dans le même registre, INFOS27
fait savoir que reçu à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa par le Président Félix Tshisekedi, le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a affirmé que les combats s’essoufflent face aux avancées des forces loyalistes soutenues par les Wazalendo. Il annonce l’imminence d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, tout en promettant justice pour les victimes des atrocités documentées dans l’Est du pays. Le ton se veut résolument optimiste. Reçu jeudi à Kinshasa par le Président de la
République, le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a livré un message que peu d’habitants de l’Est osaient encore espérer : ‘’La guerre est derrière nous’’. L’ancien député devenu gouverneur a dressé un tableau encourageant de la situation sécuritaire sur les lignes de front, assurant que les FARDC, épaulées par les patriotiques dites Wazalendo, reprennent du terrain face aux rebelles de l’AFC-M23.
Rendons-nous à la Primature ; OKAPI.NET
rapporte qu’à la clôture du sommet sur le Plan Mattei et le Global Gateway, vendredi 20 juin à Rome (Italie), plusieurs accords de plus de 1,2 milliard d’euros d’investissements européens et italiens en Afrique ont été annoncés. Les secteurs clés visés sont l’agriculture, les énergies renouvelables et la numérisation. A cette occasion, la Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a insisté sur l’importance d’un partenariat gagnant-gagnant : Selon elle, ces initiatives profitent d’abord aux populations, notamment aux jeunes, en renforçant la formation professionnelle et en développant des chaînes de valeur dans l’agriculture, afin de favoriser l’emploi et le développement durable. Dans un autre chapitre, MEDIACONGO titre : « Les armées congolaise et ougandaise signent un mémorandum actualisé de coopération à Kinshasa ». Aussitôt arrivé, vendredi, à Kinshasa, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’Uganda People’s Defence Force (UPDF), l’armée ougandaise, a signé, ce vendredi 20 juin 2025, ‘’un mémorandum d’entente révisé et actualisé’’ avec son homologue congolais Jules Banza, sur les opérations conjointes contre les groupes armés au Nord-Kivu (est, RDC) et en Ituri (nord-est), at-on appris de l’armée congolaise. Selon ce média, le ‘’nouvel accord de coopération a été signé pour améliorer la coordination, le partage
de renseignements et la formation conjointe’’ ont rapporté les FARDC. Les deux armées ont aussi réaffirmé leur engagement pour la paix et la stabilité dans la région des grands lacs.
Enfin, concernant l’élection du nouveau président de la Cour Constitutionnelle, initialement prévue vendredi 20 juin 2025, cette dernière a laissé planer un flou quant à la tenue de ce scrutin en cette date, d’après le constat fait par ACP.
Jusqu’aux après-midi, aucun juge ne s’est
présenté. La salle qui devait accueillir le scrutin, est restée fermée. Les personnels de cette juridiction ont quitté le lieu et le service de sécurité a procédé à la fermeture de portes aux environs de 17 heures. Selon le bulletin quotidien, aucune explication officielle n’a été fournie par les autorités internes, laissant planer le flou sur les raisons de ce rendez-vous manqué. Interrogés, des agents commis à la garde et sécurité de cette haute juridiction ont parlé d’un probable report.
