Dans un communiqué de presse signé par le général-major Sylvain Ekenge, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) accusent le mouvement rebelle AFC M23 d’avoir exécuté 17 civils ce dimanche 22 juin 2025 à Walungu, dans la province du Sud-Kivu.
Le porte-parole des forces loyalistes précise que la population civile serait la principale cible des rebelles, en raison de son refus d’obéir à leurs ordres.
« La population est accusée de collaborer avec les Forces armées et les Wazalendo par l’ennemi, après l’échec et les pertes énormes subies lors de ses tentatives d’attaques contre les positions des forces loyalistes. Les Forces armées de la République démocratique du Congo condamnent ce énième pogrom et appellent la population à la vigilance », indique le communiqué.
Outre ces exécutions sommaires, l’armée annonce que plusieurs maisons ont été volontairement incendiées par les rebelles.
En dépit des processus de paix menés à Washington et à Doha, la paix semble encore loin d’être restaurée dans l’est de la République démocratique du Congo. Le mouvement rebelle AFC M23, qui contrôle actuellement la ville de Bukavu dans le Sud-Kivu et celle de Goma dans le Nord-Kivu, continue de terroriser la population.
Par ailleurs, Amnesty International a publié, mardi 27 mai, le contenu d’une enquête révélant des cas d’exécutions illégales de civils perpétrées par le mouvement rebelle AFC M23.
Lionel Kibuluku
