La Signature de l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo et la république du Rwanda, jour J-2, ainsi que le déplacement de Joseph Kabila de Goma (Nord-Kivu) vers Bukavu (Sud-Kivu) sont deux sujets qui ont alimenté la presse parue ce mercredi dans la capitale RD Congolaise.
Commençons par la signature de l’Accord de paix RDC-Rwanda, MEDIACONGO titre : « …Semaine décisive à Washington ». Washington s’apprête à écrire une page décisive de l’histoire des Grands Lacs. Alors qu’un pré-accord a été paraphé la semaine dernière sous médiation américaine, les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda se retrouvent ce 27 juin pour une signature officielle qui pourrait ouvrir la voie à un sommet inédit entre Tshisekedi et Kagame. Piloté par Massad Boulos, conseiller Afrique de Trump ; ce processus de paix tant attendu pourrait enfin apporter une stabilité durable à cette région meurtrie. Tous les regards sont tournés vers la capitale américaine où, cette semaine, se joue peut-être l’avenir de toute l’Afrique centrale. Avec cet accord, estime LA RÉFÉRENCE PLUS, Américains et Congolais espèrent affaiblir les rebelles de
l’AFC/M23 et ramener la paix dans l’Est, un scénario qui semble bien optimiste, mais aussi une bouffée d’air frais pour Donald Trump qui se présentait en ‘’peace maker’’ lors de la présidentielle promettant la fin des hostilités en 24 heures en Ukraine.
A quelques jours de la signature à Washington, d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda sous l’égide des États-Unis d’Amérique, analyse LE JOURNAL,
beaucoup sont ceux qui se posent la question de savoir s’il faut réellement compter sur la bonne foi du président Rwandais Paul Kagame à cet effet, déjà qu’il était porté disparu de la circulation depuis plus de deux semaines, et un silence de mort entourait tout ce qui le concerne, avant sa réapparition ce mardi. Mais il est vrai que poser cette question c’est déjà y répondre dans la mesure où, le 27 juin 2025, l’accord sera signé par la ministre RD-congolaise des Affaires étrangères et son homologue Rwandais qui a eu déjà à parapher les moutures y afférentes. Mais ceux qui nourrissent, rappelle le tabloïd, un certain scepticisme à ce sujet, se basent sur le fait que Paul Kagame n’est pas connu pour quelqu’un qui respecte ses engagements en faveur d’une paix durable
avec son voisin, la RDC…
Concernant le déplacement de Joseph Kabila de Goma vers Bukavu, ACTUALITÉS.CD signale que l’ancien président de la République, Joseph Kabila, est arrivé lundi 23 juin 2025 à Bukavu, capitale du Sud-Kivu, dans le plus grand secret après un séjour d’un mois à Goma, dans le Nord-Kivu. Cette visite intervient dans un contexte de tensions accrues dans l’Est du pays, où la ville, comme Goma, est sous le contrôle de l’AFC et du M23 depuis février 2025. Accusé par le Président Félix Tshisekedi de soutenir cette rébellion, Kabila, déchu de son immunité sénatoriale en mai dernier, semble vouloir se repositionner comme acteur clé dans la résolution de la crise, en initiant des consultations avec les populations locales. Sur le même sujet, note LA TEMPÊTE DES TROPIQUES qu’avec une conscience trop chargée Joseph Kabila en errance à l’Est du pays. Après Goma, renseigne le tabloïd, l’ancien Président signalé à Bukavu ; une ville marquée par les explosions meurtrières du 27 février dernier… Isolé à Doha et Washington, rapporte CONGO NOUVEAU, Joseph Kabila consulte à Bukavu. Restons dans les deux provinces, LE PHARE écrit : « Le HCDH accuse le M23/RDF de violences d’une ampleur effroyable sur les civils et enfants ». Lancée au mois de février 2025, à l’issue du sommet extraordinaire tenu au siège de l’Organisation à la demande de la RDC sur la situation de violences qui prévaut dans la partie Est de son territoire, l’enquête diligentée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme vient de livrer ses secrets. Rendant public le rapport de l’enquête menée par son organisation sur les violations des droits de l’homme par le M23/ RDF depuis leur invasion des villes de Goma et Bukavu en janvier et février 2025, le Haut-Commissaire Volker Turk n’a pas mis de gants pour dénoncer la barbarie humaine, mieux la cruauté avec laquelle les éléments du M23, opérant sous le commandement de l’armée régulière rwandaise (RDF) commet des exactions sur les populations civiles, notamment les femmes et enfants ainsi que des malades dans des hôpitaux, dans les villes de Goma et Bukavu.
Retournons à Kinshasa, INFOS27 rapporte : « Plan anti-embouteillage à Kinshasa : 350.000 dollars engloutis, la ville reste paralysée ». Embouteillages monstres, prix en hausse, circulation chaotique : Kinshasa suffoque. Pour faire face à cette double crise de mobilité et de vie chère, le gouvernement congolais a autorisé la circulation nocturne des camions, entre 22h et 5h, espérant ainsi relancer l’approvisionnement et faire baisser les prix.
Un plan d’encadrement a été confié à la police de la ville. Le commissaire divisionnaire Israël Kantu, en charge du projet, a présenté un dispositif chiffré à
350.000 dollars, mobilisant 950 agents, des drones, motos, bus, talkies-walkies, grues, carburant, et ciblant deux axes majeurs de la capitale. Objectif affiché : améliorer la fluidité du trafic en 30 jours, avec une évaluation tous les 10 jours. Mais, déplore ce quotidien, plusieurs semaines après le déblocage des fonds, aucun résultat tangible n’est visible. Le plan censé désengorger la ville est introuvable. Où est passé le plan ? Mieux : où est passé l’argent ? De même, FORUM DES AS s’interroge : « Quid des 350.000 dollars 3 débloqués pour désengorger la ville ? ». (…) Alors que les habitants continuent de passer des heures dans des bouchons et que les prix grimpent, la question est désormais sur toutes les lèvres : par où serait passé le plan proposé ? Le gouvernement, qui attendait de ce projet une amélioration rapide des conditions de circulation et un impact réel sur le coût de la vie, commence à s’impatienter. Une chose est sûre : avec 350.000 dollars déjà engagés, le temps n’est plus aux discours, mais à la reddition de comptes !
Bouclons par cette information : « La démission de Constant Mutamba actée par la présidence », renseigne INFOS27.
Constant Mutamba quitte définitivement le gouvernement Suminwa. Le désormais ex-ministre de la Justice a soumis sa démission au chef de l’Etat qui vient d’en prendre acte. La présidence de la République démocratique du Congo a officiellement pris acte de la démission du ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba. L’information est contenue dans une correspondance datée du 19 juin 2025 et signée par Anthony Nkinzo Kamole, directeur de cabinet du président de la République. Ce départ, note ce quotidien, intervient dans un contexte politique et institutionnel tendu, sur fond de critiques récurrentes concernant l’indépendance de la justice et la lutte contre l’impunité. LE JOURNAL confirme que Constant Mutamba, c’est fini ! Le chef de l’État a pris
officiellement acte de sa démission, atteste ce tabloïd.
