Après la signature de l’accord de paix à Washington ce vendredi 27 juin entre la RDC et le Rwanda, José Makila s’est opposé à l’initiative du gouvernement américain la qualifiant de suicidaire pour la souveraineté de la RDC.
Selon lui, les États-Unis, hôtes de la signature de l’accord, n’ont jamais abandonné leur agenda géostratégique en Afrique centrale, remontant à l’époque de Mobutu. Il rappelle notamment l’épisode de l’invitation de l’ancien président zaïrois à Disney World dans les années 1990, un symbole, dit-il, de la fin d’un régime instrumentalisé par les puissances occidentales.
Makila met en garde contre les conséquences d’un accord qu’il juge déséquilibré, insinuant que derrière les formules diplomatiques et les images d’unité se cachent des « prédateurs » aux intentions bien calculées.
« Ceux qui lisent entre les lignes savent que derrière les sourires et les poignées de main, il y a des calculs, des intérêts, et surtout, des prédateurs. », a-t-il écrit
Vanté par le gouvernement congolais, cet accord constitue un recul considérable de la souveraineté nationale congolaise selon José Makila.
Lionel Kibuluku
