L’actualité de ce samedi 28 juin reste dominée par la signature hier vendredi à Washington d’un accord de paix entre la RDC et le Rwanda à travers leurs ministres des affaires étrangères, sous l’égide du gouvernement américain, en vue de mettre fin à trois décennies de conflit dans l’Est de la RDC.
JEUNE AFRIQUE vient en premier en rapportant que la RDC et le Rwanda ont signé ce 27 juin, sous les auspices des États-Unis, un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l’est du territoire congolais. ‘’C’est un moment important après trente ans de guerre’’, a déclaré le secrétaire d’État américain, Marco Rubio… L’Américain a cependant ajouté qu’il y avait encore ‘’beaucoup à faire’’, malgré la signature d’un accord de paix très attendu ce 27 juin. Cet accord que le président américain Donald Trump s’est félicité d’avoir obtenu, signale ce média régional, s’inspire d’une Déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays le 25 avril dernier. Les deux ministres seront reçus dans l’après-midi par Donald Trump à la Maison Blanche, lequel s’est félicité plus tôt dans la journée de la signature de l’accord.
Ce texte, note CAMEROUN24, finalisé sous la médiation active des États-Unis, vise à cesser les hostilités, mais pas seulement. Il ouvre également la voie à une coopération économique renforcée, y compris sur les questions de sécurité. Autre point crucial : les deux États s’engagent à faciliter le retour des réfugiés et déplacés internes, tout en garantissant un accès humanitaire sans entrave dans les zones affectées, fait savoir le média camerounais.
MÉDIACONGO pour sa part titre : « Signature de l’Accord RDC-Rwanda : la ministre Thérèse Kayikwamba rappelle que la paix exige du courage et de responsabilité ». Les mots sont forts, le moment solennel. C’est au cœur du Département d’État américain, à Washington, ce vendredi 27 juin 2025, que la ministre d’État aux Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner, a livré une déclaration empreinte de gravité et
d’espoir, à l’occasion de la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda. Par cette déclaration, note ce média, Kinshasa souligne la double exigence d’engagement politique et de responsabilité morale, qui accompagne cette nouvelle ère annoncée entre les deux pays. Le ton est mesuré, mais ferme : la paix n’est pas un simple vœu, elle est un cap à tenir, face aux blessures du passé, aux violences qui ont déchiré l’Est de la RDC, et aux méfiances encore palpables entre les deux capitales.
La même source (Médiacongo) se demande si c’est cet accord qui mettra fin à la crise dans l’Est ? A cette question, le confrère répond que c’est le souhait du dirigeant américain qui veut se prévaloir d’avoir mis fin à une “guerre sanglante” et qui entend aussi faire des affaires dans la région. Il est intéressé par certains minerais congolais.
Dans le même ordre d’idée, ACTUALITÉS.CD écrit : « Accord de paix RDC-Rwanda : Passer des mots aux actes, c’est sur le terrain que tout se jouera ». La RDC et le Rwanda ont signé vendredi un accord de paix à Washington, sous l’égide du gouvernement américain, dans une tentative de mettre fin à trois décennies de conflit dans l’Est de la RDC. Ce texte marque un tournant diplomatique majeur dans une région en proie à des violences persistantes. Selon ce média, cet accord, paraphé par les ministres des Affaires étrangères des deux pays lors d’une cérémonie au Département d’État, en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio, prévoit une série d’engagements politiques et sécuritaires. Un sommet entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame est annoncé pour fin juillet à la Maison Blanche. Le texte prévoit, rappelle actualité.cd, notamment la fin du soutien étatique aux groupes armés tels que les FDLR et le M23, un désengagement militaire progressif, le retour des réfugiés, ainsi que la mise en place d’un mécanisme conjoint de suivi et d’une intégration économique régionale.
OURAGAN FM à son tour indique que Kinshasa célèbre une victoire pour la souveraineté et la stabilité dans la région des Grands-Lacs après avoir signé vendredi 27 juin à Washington, un accord de paix global avec le Rwanda. La cérémonie solennelle dirigée par le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a consacré ce tournant historique, fruit d’intenses efforts diplomatiques. Selon la cheffe de la diplomatie congolaise, cet accord ne se résume pas à une simple cessation des hostilités. Il s’agit, d’après elle, d’un acte politique fort, affirmant avec clarté les droits souverains de son pays et la fin d’une occupation étrangère injustifiable, rapporte le confrère.
7SUR7.CD fait savoir que le Président de la République Félix Tshisekedi a réagi avec prudence à l’annonce de l’accord de paix qui sera signé, ce vendredi, à Washington, aux USA, entre la RDC et le Rwanda, sous l’égide des États-Unis. Selon lui, cite ce média en ligne, cet accord n’a rien d’extraordinaire, si ce n’est que la reconnaissance de ce conflit meurtrier entre les deux pays par l’administration américaine. En soulignant le côté historique et meurtrier de ce conflit dans l’Est du pays, le Président Tshisekedi a appelé à ne pas surestimer un processus encore fragile. Pour lui, la signature d’un accord n’est qu’un début : l’essentiel résidera dans l’application sur le terrain, le respect des engagements par toutes les parties et surtout la fin effective du soutien aux groupes armés.
Le président américain Donald Trump a reçu les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda, quelques heures après la signature d’un accord de paix entre les deux pays, rapporte ACTU30.CD. Selon le média, le Président américain s’est félicité de cet accord, qu’il a qualifié d’historique, estimant qu’il met fin à plus de 30 ans de conflits armés ayant coûté la vie à des millions de personnes. Le locataire de la Maison-Blanche a promis de maintenir la
pression pour que l’accord soit appliqué par les deux parties. Donald Trump a également précisé que des sanctions sont prévues à l’encontre de toute partie qui ne respecterait pas ses engagements. Issu d’une déclaration de principes signée le 25 avril, puis d’un projet d’accord paraphé le 18 juin, rappelle AGENCE DE PRESSE AFRICAINE.
cet engagement scelle des mois de négociations sous forte pression diplomatique américaine. Il vise à stabiliser une région riche en ressources naturelles, où les enjeux sécuritaires croisent les intérêts géopolitiques et économiques. Si l’accord est salué comme une avancée, plusieurs voix appellent à la prudence, pointant l’exclusion de certains acteurs armés du processus et l’urgence d’un suivi rigoureux sur le terrain. Fin juillet, il est prévu un sommet inter-état avec le Président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame, tous les deux conviés à la Maison Blanche par Donald Trump