En ce 1er juillet 2025, les médias congolais reviennent sur les différents aspects du discours prononcé par le Président de la
République Félix Tshisekedi à l’occasion du 65ème anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, mais aussi aux différentes réactions sur l’accord de paix signé à Washington entre la RDC et le Rwanda.
Dans son adresse solennelle à la nation, prononcée hier lundi 30 juin à l’occasion du 65ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, rapporte en premier FORUM DES AS, le Président Félix Tshisekedi a dressé un tableau lucide et préoccupant des défis qui minent la qualité de vie des Congolais au-delà des enjeux sécuritaires. Si les crises dans l’Est du pays dominent souvent l’actualité, le Chef de l’État a voulu élargir le regard national sur des problématiques quotidiennes tout aussi pesantes, à commencer par la congestion urbaine qui étouffe Kinshasa. Le Président n’a pas manqué d’évoquer les épisodes d’inondations dévastatrices qui, ces derniers mois, ont durement frappé
plusieurs localités du pays, de Kalemie à Kasangulu, en passant par certains quartiers de la capitale.
« Souveraineté ou rien : Tshisekedi fixe le cap d’un Congo maître de ses richesses », titre INFOS27.
Dans un discours de vérité, à l’occasion du 65ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, le Président Félix Tshisekedi a tracé les lignes d’un Congo souverain, résolu à ne plus céder ni son avenir ni sa dignité. À l’heure où la paix se dessine à l’Est et où un partenariat inédit avec les États-Unis s’annonce dans le secteur minier, note ce quotidien, le Chef de l’État a martelé un engagement sans équivoque : les ressources de la RDC n’appartiendront à personne d’autre qu’au peuple congolais…
Selon LA PROSPERITE, le Président de la République, a prononcé, un discours empreint de souvenir, de redevabilité et de conviction. Dans cette adresse, il a dressé un bilan encourageant de l’exode amorcé depuis 1960, rappelé les défis importants qui résistent, jusque-là, dans la marche pour un Congo fort et a souligné, en même temps, des perspectives inédites d’un Etat qui s’affirme et veut pleinement assurer un rôle stratégique au cœur d’un monde en pleine évolution, ajoute le journal.
De son côté, MEDIACONGO note que le Chef de l’État a rapidement précisé le sens de ce rapprochement : ‘’Cette rencontre marque une étape importante vers une politique de réconciliation, d’écoute mutuelle et de respect réciproque. Elle exprime surtout la vitalité du peuple congolais, celle d’une classe dirigeante capable de s’unir dans les moments les plus critiques, d’agir avec maturité et de servir ensemble la grandeur de la République’’.
Le Chef de l’État a articulé son propos autour de plusieurs axes majeurs : la mémoire des héros de l’indépendance, la situation sécuritaire dans l’Est du pays, la signature d’un accord de paix historique avec le Rwanda, le renforcement des partenariats économiques avec les
États-Unis et d’autres acteurs internationaux, ainsi qu’un appel solennel à l’unité nationale, résume LE POTENTIEL.
Face à tous les enjeux, écrit LE PHARE.
le Président Félix Tshisekedi a, surtout, martelé sur la prise de conscience collective et la mobilisation effective de l’ensemble de congolais pour réussir le pari de la restauration de la dignité de la RDC, de la protection de sa souveraineté et de son progrès tant voulu par tous.
Dans son discours du 30 juin, fait savoir OURAGAN FM, le Chef de l’Etat congolais n’a pas hésité à le dire à haute voix que l’accord signé à Washington constitue une véritable promesse de paix pour les régions congolaises les plus meurtries. Il ne s’agit pas d’un simple acte protocolaire mais d’un engagement concret en faveur des populations de l’est, poursuit le média. Pour le Président Tshisekedi, rapporte ACP, la RDC d’aujourd’hui, n’est plus celui du fatalisme et de l’impuissance, mais plutôt d’influence face aux enjeux mondiaux. Pour ce faire, poursuit l’agence, il a lancé un message aux différents pays partenaires de la RDC, à venir nouer des partenariats stratégiques, fiables et surtout gagnant-gagnant avec son pays.
Dans un autre registre, FORUM DES AS
rapporte que la signature, vendredi 27 juin, d’un accord de paix global entre la RDC et le Rwanda sous l’égide des États-Unis d’Amérique continue de susciter des réactions. En dehors des réactions des chefs d’État et de gouvernements
de plusieurs pays, Moïse Katumbi, président du parti Ensemble pour la République, salue cet accord historique entre les deux parties. De son côté, signale CONGO NOUVEAU, l’opposant Martin Fayulu a pris acte de l’accord, tout en appelant à un ‘’dialogue national inclusif’’ pour faire face aux ‘’causes profondes de la crise congolaise’’.
MEDIACONGO revient en indiquant que Germain Kambinga Katomba, président du regroupement politique Le Centre, a salué l’accord, qu’il a qualifié de ‘’pas en avant historique’’. Pour cet ancien membre du gouvernement, cet accord marque une victoire pour le Congo, tandis que l’opposition congolaise, selon lui, en sort perdant. À l’en croire, ceux qui critiquent cet accord sont, selon ses termes, des menteurs qui voient s’éloigner leur rêve
de renverser le pouvoir en place. Une autre réaction, indique ACTUALITE.CD est celle du président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, qui a salué la signature de RDC et le Rwanda à Washington, le qualifiant de ‘’jalon majeur dans la construction d’une réponse politique et diplomatique’’ à la crise sécuritaire à l’Est du pays.
Enfin, LE PHARE clame que « la paix sous haute surveillance américaine ! ». Autrement dit, note le quotidien, tout ce qui va se passer désormais à l’Est du pays se trouve sous haute surveillance américaine. Curieux, martèle ce tabloïd, de nombreux observateurs ont les regards tournés vers Kigali pour savoir si Paul Kagame va faire attention au sévère avertissement venu de l’autre côté de l’Océan Atlantique.
