En décembre 1881, Henry Morton Stanley, le collaborateur du Roi des Belges Léopold II, signe un traité avec Ngaliema Insi, le chef des Bateke de la rive gauche du fleuve Congo. Celui-ci autorise Stanley à traiter avec deux chefs locaux teke pour la création des deux stations (ou postes) pour le compte de l’Association Internationale pour le Congo (AIC).
Le premier, le chef Ntambo, accorde l’autorisation. Stanley créé le poste de Kintambo. En kiteke, Ki-Ntambo veut dire chez Ntambo. Stanley va appeler le poste de Kintambo » Léopoldville « . Le deuxième poste est créé avec la permission du chef Ntsasa vers le Beach Ngobila. Le petit village teke s’appelle Kintsasa. Ce qui veut dire » Chez Ntsasa « . Kintsasa va être francisé en Kinshasa.
Le 1er juillet 1923, le roi des Belges Albert 1er va prendre un arrêté royal pour faire de Kinshasa la nouvelle capitale du Congo-Belge; aprèsVivi (1885) et Boma(1886-1923). Donc aujourd’hui, le 1er juillet 2025, Kinshasa fête ses 102 ans comme capitale de notre pays. Dans l’indifférence totale des autorités urbaines et des kinoises et kinois ! Affligeant !
Aujourd’hui (2025), Kinshasa est devenue la première agglomération francophone du monde (elle a dépassé Paris dans les années 2010) et la troisième plus grande ville africaine (en nombre d’habitants), après le Caire (Égypte) et Lagos (Nigeria). On estime la population Kinoise à plus de 17 millions d’habitants. Plus que la population du Rwanda (13 millions) ou du Congo-Brazzaville (6 millions environ) ou du Gabon (2,5 millions).
La ville de Kinshasa s’étend sur 9.965 km2. Mais 23 communes sur les 24 sont confinées dans 20% de cet espace. Alors que la commune de Maluku, qui représente 80% de cette étendue est pratiquement inhabitée.
Joyeux anniversaire à Kinshasa, Kin-Malebo, Lipopo, Kin-la-belle, mboka ya ba nka !
Et comme te chantait Papa Wemba, le grand kinois, dans sa chanson » Sai-Sai »:
» Kin la Belle
Source de paix
Dépôt ya bisengo «
Toyika mpiko, lobi eza ya Nzambe.
Restons déterminés, demain appartient à Dieu.
Thomas Luhaka Losendjola
Le kinois qui s’assume.
