L’Accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda à Washington aux USA, le 27 juin alimente toujours la presse congolaise. En ce mercredi, les médias RD Congolais ont décrypté ledit Accord historique et promettant.
« Signé à Washington le vendredi 27 juin 2025, Thérèse Kayikwamba a remis l’original de l’Accord de paix au Président de la République », rapporte LE PHARE.
De retour de Washington aux États-Unis d’Amérique où elle a signé l’Accord de paix, au nom de la République, la ministre d’État aux Affaires étrangères, Mme Thérèse Kayikwamba Wagner et les experts de la Présidence ayant travaillé sur ce dossier ont été reçus, le lundi 30 juin au Palais présidentiel du Mont Ngaliema, pour faire la restitution de leur mission. En recevant la ministre d’État Thérèse Kayikwamba Wagner et son équipe, signale ce tabloïd, le Président Félix Tshisekedi a tenu à les féliciter pour le travail abattu.
MÉDIACONGO rappelle que l’Accord de paix
prévoit bel et bien le retrait des troupes rwandaises de la RDC. L’accord a préféré le terme Désengagement à celui de retrait simplement, entendu que le terme ‘’désengagement’’ est plus globalisant.
Selon ACTUALITE.CD, la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda n’est pas passée inaperçue lors de la réunion du conseil de sécurité des Nations-Unies à New-York. Prenant la parole, l’Ambassadrice Dorothy Shea, Représentante par intérim des États-Unis aux NationsUnies estime qu’après tant d’années des conflits entre ces deux pays de la région des Grands Lacs, cet accord suscite l’espoir du retour de la paix
dans l’Est de la RDC. Pour la diplomate américaine, cet accord signé par la RDC et le Rwanda intègre des initiatives régionales et internationales complémentaires qui seront essentielles à sa mise en œuvre réussie sur le terrain.
De son côté, FORUM DES AS titre : « Après Washington, vivement un dialogue national inclusif ». Selon ce quotidien, après la signature de l’accord de paix, le vendredi 27 juin 2025 à Washington, entre la ministre des Affaires étrangères de la RDC et son homologue rwandais, les regards sont désormais tournés vers Kinshasa, où des voix s’élèvent de toutes parts pour réclamer l’organisation d’un dialogue national inclusif. Objectif : parvenir à la cohésion nationale et à une paix durable en RDC. Il est vrai que l’accord de paix de Washington qui sera officiellement signé au courant de ce mois de juillet 2025, dans la capitale américaine, par Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence du président Donald Trump, constitue une avancée majeure dans la recherche des voies et moyens de mettre fin à plusieurs années de guerre dans la partie orientale de la RDC.
Cependant, signale le confrère, il sied de reconnaître que cet accord n’embrasse pas tous les problèmes auxquels sont confrontés les Congolais…
Restons dans le même chapitre, CONGO NOUVEAU écrit qu’à quelques jours seulement après la signature de l’accord de paix du 27 juin 2025 à Washington, les tensions entre dirigeants congolais et rwandais ne faiblissent pas. En cause : la question sensible des FDLR, toujours au cœur du contentieux entre Kinshasa et Kigali. Dans un message posté sur X, Julien Paluku, ministre du Commerce extérieur, renseigne le journal, rejette fermement les accusations soutenues par le ministre rwandais des Affaires étrangères affirmant que les FDLR sont intégrées au sein de l’armée congolaise. Il les qualifie de ‘’rhétorique usée’’ que Kigali utilise depuis trois décennies pour justifier ses incursions militaires dans l’est congolais.
Changeons de chapitre, en nous rendant à la Primature ; INFOS27 renseigne que la coopération entre la République démocratique du Congo et le Japon connaît un nouvel élan fort de sens après l’entretien entre la Première ministre congolaise Judith Suminwa Tuluka et son homologue japonais Shigeru Ishiba, mardi 1er juillet à Tokyo. Cette rencontre a posé les bases d’un partenariat renouvelé, centré sur des secteurs stratégiques tels que les infrastructures, l’écologie, la santé publique, l’énergie et la formation professionnelle. Dans un contexte international marqué par la montée des enjeux climatiques et géopolitiques, Tokyo mise désormais sur la RDC, qu’elle considère comme un ‘’pays-solution’’ capable de relever ces défis grâce à ses ressources naturelles et son positionnement géostratégique. Dans une atmosphère empreinte de respect et de confiance mutuelle, fait savoir FORUM DES AS, les deux parties ont convenu de bâtir un partenariat gagnant-gagnant, fondé sur la complémentarité de leurs atouts.
Dans un autre registre, CONGO NOUVEAU titre : « 2.342.864 candidats participent aux épreuves de fin d’étude primaire ». Le vice-ministre de l’Education nationale, Jean-Pierre Kezamudru, a lancé officiellement, mardi à Kinshasa à partir de l’EP5 Lumumba, la session de l’Examen national de fin d’étude primaire (Enafep), édition 2025, prévue du 1 au 2 Juillet, en RDC. Selon lui, cette édition a enregistré 2.342.864 candidats, parmi lesquels 1.136.881 filles, soit 48,5 %, et 1.205.983 garçons, soit 51,5 %. ‘’Ces épreuves se déroulent sur l’ensemble du territoire national, y compris dans les zones occupées par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23-AFC, mais aussi en dehors des frontières nationales, avec deux centres ouverts à Luanda et Cabinda (Angola)’’, a rassuré le vice-ministre cite ce journal. Ce qui représente, note ACP, un accroissement de 9,65% du nombre d’élèves enregistrés à l’édition 2025 de l’Examen national de fin d’études primaires, en RDC. LE POTENTIEL détaille que ces épreuves nationales se tiennent pendant deux jours consécutifs, elles se clôturent ce mercredi, selon le calendrier du ministère de l’Éducation.
Enfin, INFOS27 informe : « Les FARDC interceptent un aéronef non identifié ayant pénétré illégalement dans l’espace aérien
congolais ». Dans un communiqué publié lundi 30 juin 2025, les FARDC ont annoncé avoir détecté puis intercepté un aéronef non identifié ayant pénétré illégalement dans l’espace aérien congolais, sans immatriculation ni plan de vol approuvé. L’engin évoluait dangereusement à proximité d’une zone de conflit actif à l’Est du pays lorsqu’il a été repéré par les radars militaires. Fidèle à sa stratégie de guerre psychologique, note ce quotidien, le M23/AFC n’a pas tardé à réagir, accusant les FARDC, dans un communiqué, d’avoir délibérément ciblé un prétendu avion humanitaire. Des allégations que les autorités congolaises rejettent avec fermeté. Après les vérifications d’usage, indique le Général-Major Sylvain Ekenge, cite LE QUOTIDIEN, il a été constaté que cet aéronef ne portait aucune immatriculation permettant son identification. Ce qui constitue une violation flagrante des normes internationales de l’aviation civile.
