À la Une : La montée des cas de choléra à travers le pays.
LA RÉFÉRENCE PLUS vient en premier et rapporte que Kinshasa, est durement frappée par une épidémie de choléra qui inquiète. Ce quotidien révèle que le Président Félix Tshisekedi en a fait le point le plus essentiel lors de la réunion du conseil des ministres du vendredi 4 juillet. À ce jour, souligne ce portail, plus de 700 décès ont été enregistrés dans le pays depuis janvier, une trentaine à Kinshasa. Officiellement, écrit le quotidien, trois quarts des zones de santé de cette mégalopole de quelque 17 à 20 millions d’habitants sont touchés par cette maladie. Pour le Chef de l’Etat, signale ce tabloïd, les causes de cette propagation rapide sont notamment les inondations récentes ayant fortement
détérioré les infrastructures d’assainissement.
Face à cela, précise INFOS27, le Président de la République qui a compati avec les victimes, a donné des instructions aux ministres de la Santé publique, de l’Intérieur, de l’environnement et des Affaires sociales. Objectif de cette instruction présidentielle, explique ce quotidien, : contenir le choléra. Il faut dire que qu’à Kinshasa, note ce portail, il y a 9 décès avec 176 cas notifiés. Cité dans les colonnes de ce tabloïd, le professeur Christian Ngandu, coordinateur du centre des opérations d’urgence de santé publique qui suit de près la situation, assure qu’un plan de contingence est déjà mis en place pour une fin utile.
Les provinces les plus touchées par cette épidémie de choléra à savoir : le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, le Tanganyika, la Tshopo, ainsi que certaines zones urbaines de Kinshasa, où une augmentation des cas a également été signalée, cite LE PHARE.
Selon la même source, le taux de positivité dépasse 35 %, et la létalité varie entre 1 % et 16 % selon les provinces. Plusieurs mesures ont été déployées pour faire
face à cette maladie dont le renforcement de la surveillance épidémiologique ; le déploiement d’équipes médicales mobiles dans les zones touchées ; la fourniture de kits de traitement et de réhydratation orale aux structures sanitaires et la campagne communautaires de sensibilisation sur les règles d’hygiène, note ce quotidien. LE JOURNAL précise que les provinces les plus touchées par la maladie sont la Tshopo, dont 30 % des cas nationaux et le Sud-Kivu avec 20 % des cas. La préparation à la vaccination réactive dans 11 zones de santé sont en cours.
Selon le ministère de la santé, rapporte ACP, dans le cadre de la mutualisation des efforts pour la réponse aux épidémies de Mpox, du choléra, d’anthrax, une descente a été effectuée à Kinshasa pour le suivi de la situation épidémiologique du choléra. Par la même occasion, poursuit cette agence publique, le ministère a procédé le 25 juin dernier à l’installation et au mentorat de nouveaux laboratoires dans les provinces de l’Équateur, du Kasaï Central, de la Tshopo, du Haut-Katanga, du Tanganyika et du Nord-Kivu pour lutter contre ces maladies. Le bulletin quotidien rappelle que le choléra est une infection intestinale aiguë, très contagieuse causée par la bactérie, se transmettant par la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Ses symptômes sont, entre autres, la diarrhée, le vomissement, parfois
la nausée, la crampe musculaire, la déshydratation sévère, la soif intense et par moment la baisse de la pression artérielle.
Changeons de chapitre avec l’accord de paix signé à Washington, LE PHARE signale qu’il est pris très au sérieux dans les milieux institutionnels du pays de Donald Trump. L’une des preuves de cette vue positive est donné par le Sénateur démocrate Cory Booker, connu comme un proche de Joe Biden, le président sortant des USA. A l’en croire, cet accord marque le dé but de la fin de Paul Kagame, le président du Rwanda. A son avis, l’heure n’est plus loin où le génocidaire de Kigali va être amené à payer la facture de ses crimes économiques et humains en RDC.
Selon LA TEMPÊTE DES TROPIQUES, la lettre du Sénateur Cory Booker, très proche du prédécesseur de Donald Trump, sonne le tocsin de l’aventure expansionniste de Paul Kagame. Le soutien apporté par cet allié de Joe Biden, note ce journal, longtemps dans la continuité des Démocrates en faveur de Paul Kagame, marque un véritable slalom dans la géopolitique à travers l’Afrique.
GROGNON revient en notant que le monde entier porte un indexe accusateur sur lui. Désormais, l’opinion mondiale identifie Paul Kagame comme l’artisan principal du chaos humanitaire qui sévit à l’Est de la RDC depuis trois décennies. Lui qui était naguère le chouchou de la communauté internationale, avec son ‘’génocide’’ comme leitmotiv, le voilà, clame le journal satirique paraissant à l’improviste qui se heurte à la désapprobation planétaire, pour son rôle dans la déstabilisation de la région des Grands Lacs africains.
LA PROSPÉRITÉ signale que Patrick Muyaya invite tous les congolais à soutenir Félix Tshisekedi jusqu’au bout. Selon ce journal, il s’agit d’une exhortation supplémentaire visant à cimenter la cohésion nationale et l’unité des congolais autour d’un idéal de paix, de vivre ensemble, et de l’intérêt général. Pour le ministre de la Communication ajoute ce tabloïd, le renouveau de la RDC, l’amélioration de sa situation globale actuelle, y compris
la résolution de la crise sécuritaire dans sa partie Est, reste largement possible avec la détermination que ne cesse de manifester le Chef de l’Etat.
Enfin, INFOS27 titre : « Tongo, Bambo, Gihondo : le M23/AFC et l’armée rwandaise rasent des villages dans le sang et la cendre ». Le journal clame la terreur ethnique à ciel ouvert au Nord-Kivu. Selon ce tabloïd, plus de 1000 maisons ont été réduites en cendres depuis le début du mois de juin, rien que dans la chefferie de Bwito, selon la société civile locale rapporte ce quotidien. Ce bilan donne la mesure d’une campagne méthodique de destruction, d’intimidation et de nettoyage ethnique, visant principalement les populations hutu congolaises, systématiquement assimilées à tort aux FDLR, et déportées de force vers le Rwanda. Ce n’est plus une guerre, c’est une méthode : nettoyer, terroriser, déposséder,
déplore Infos27.
