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Revue de presse

« A Doha, Kigali exige la gestion du Kivu jusqu’en 2033, une dérive séparatiste absurde ».(INFOS27)

Les négociateurs de l'AFC/M23 supplétifs du Rwanda à Doha
Les négociateurs de l'AFC/M23 supplétifs du Rwanda à Doha

Le nouveau round de négociations entre le gouvernement congolais et les rebelles de l’AFC/M23 à Doha, capitale du Qatar fait la manchette des journaux parus ce vendredi dans la capitale RD Congolaise.


LA TEMPÊTE DES TROPIQUES rapporte qu’à quelques jours du sommet réunissant Félix Tshisekedi et Paul Kagame autour d’une table à Washington, en présence du président américain Donald Trump, « le gouvernement congolais entame à Doha un nouveau round de négociations jugé décisif avec les rebelles de l’AFC/M23 ». Ce quotidien précise que ces négociations, qui ont lieu près de deux semaines après la signature de l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda, s’ouvrent alors que la situation demeure tendue dans la partie Est du pays. Ce tabloïd cite des sources dignes de foi, rapportant l’arrivée à Doha des délégués du gouvernement congolais et de ceux du mouvement rebelle AFC/M23 pour poursuivre les discussions entamées depuis plusieurs mois.
De son côté, INFOS27 titre : « A Doha, Kigali exige la gestion du Kivu jusqu’en 2033, une dérive séparatiste absurde ». À Doha,
le Rwanda franchit une ligne rouge en osant réclamer la gestion exclusive du Nord-Kivu et du Sud Kivu pendant huit ans, par l’entremise de ses supplétifs du M23-AFC. Une revendication aussi absurde que dangereuse, qui révèle le vrai visage d’un projet séparatiste désormais assumé. Mais Kigali se trompe d’époque, de terrain et de peuple : la RDC n’est pas un État failli à démanteler autour d’une table diplomatique,
et le Kivu n’est pas une colonie à redistribuer. Ce ballon d’essai, note ce tabloïd, venu d’ailleurs se heurtera à une réalité immuable : le Congo est une terre indivisible, défendue avec rage, mémoire et détermination.
Caché derrière sa rébellion, souligne CONGO NOUVEAU, Kigali se propose d’assurer un contrôle exclusif des pro vinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu pendant huit ans à travers ses supplétifs du M23-AFC, d’après des sources proches des négociateurs de la République
démocratique du Congo à Doha au Qatar. Le journal qualifie cette exigence comme une ‘’balkanisation des Kivu’’LE JOURNAL DE KINSHASA rappelle qu’actuellement, les villes stratégiques de Goma et Bukavu restent sous contrôle de l’AFC/M23, alimentant la tension sur le terrain alors même que la diplomatie tente de reprendre la main. Les prochaines heures pourraient s’avérer décisives dans ce bras de fer diplomatique entre Kinshasa et le mouvement rebelle, au cœur des négociations RDC M23. Dans cette médiation, renseigne LE QUOTIDIEN, Doha agit en complément des efforts africains, en étroite coordination avec les partenaires régionaux. Pas question de rater cette fenêtre de sortie de crise. « Le Qatar ne veut pas échouer », Cette coordination, selon cette source, vise ainsi à garantir que toutes les initiatives convergent vers un même objectif : une paix durable et inclusive, comme le ré clament particulièrement des acteurs de la société civile. Mais sur le terrain, souligne le tabloïd, les deux parties se regardent toujours en chiens de faïence avec le renforcement sur certaines lignes de front. L’AFC/ M23 affirme attendre la mise en place de mesures de confiance avant d’aller plus loin dans les négociations.
Entre temps, FORUM DES AS rapporte
: « Fatshi – Kagame : Rendez-vous confirmé dans deux semaines à Washington ». Dans deux semaines, si tout se déroule comme annoncé, note ce quotidien, les projecteurs du monde entier seront braqués sur la Maison Blanche. Félix Tshisekedi et Paul Kagame, respectivement présidents de la RDC et du Rwanda, sont attendus à Washington pour apposer leur signature sur un accord final de paix sous l’égide du président américain Donald Trump. Selon le tabloïd, ce moment pourrait tourner la page
dans un conflit qui a ensanglanté la région des Grands Lacs pendant plus de trois décennies. De même, LE PHARE confirme que les présidents Félix Tshisekedi (RDC) et Paul Kagame (Rwanda) sont attendus à Washington d’ici la fin du mois de juillet pour signer le texte final de l’accord de paix entre leurs deux pays. Ce quotidien rappelle que l’annonce a été faite mercredi dernier par le président américain Donald Trump. Après avoir salué la mission de bons offices conduite avec succès par Massad Boulos, son conseiller principal pour l’Afrique, qui a permis d’aboutir à un processus de désescalade entre Kinshasa et Kigali, révèle ce tabloïd, Donald Trump a déclaré : ‘’Ce fut une lutte longue et acharnée, mais les deux pays sont aujourd’hui très heureux d’avoir pu résoudre ce problème…’’.
Restons dans le même chapitre, MEDIACONGO fait savoir que l’archevêque métropolitain de Kinshasa, Fridolin Ambongo, dénonce ce qu’il considère comme fausse solution aux problèmes de la paix, signé vendredi 27 juin entre la RDC et le Rwanda, sous la médiation des
États-Unis. Dans un extrait où il apparaît dans un auditoire, Cardinal fustige les décisions qui ne tiennent pas compte des réalités vécues par les populations. ‘’La course aux minerais stratégiques aujourd’hui, en Afrique, est à l’origine de la prolifération des groupes armés’’, a-til fait remarquer. Et d’ajouter : ‘’Il a tenté cette solution en Ukraine. Ça n’a pas marché, chez nous tout le monde a peur de Trump. C’en est assez de fausses solutions’’.
Cité dans les colonnes d’ECONEWS, le cardinal Fridolin Ambongo exprime son profond scepticisme quant à l’accord de paix signé le 27 juin 2025 entre la RDC et le Rwanda, sous le parrainage des États-Unis. Depuis le Vatican, où il participe à la rédaction d’un document préparatoire en vue de la COP30, précise le portail, l’archevêque métropolitain de Kinshasa critique vivement cette initiative, qu’il considère comme une ‘’fausse solution’’ ne répondant pas aux véritables enjeux de la région.

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