À la Une : les pourparlers de Doha entre le Gouvernement congolais et les rebelles du M23/AFC soutenus par Kigali.
FORUM DES AS rapporte qu’à Doha (Qatar), la coalition AFC/M23 soutenue par Paul Kagame fait trainer les pourparlers alors que Washington veut vite aller à un accord pour une issue rapide à la crise dans la partie orientale de la RDC. Alors que tout le monde veut la paix dans cette partie de la planète, sur le terrain, le Rwanda et ses supplétifs mettent en exécution la stratégie de ‘’Talk and fight’’ c’est-à-dire négocier et combattre en même temps. Sur place à Doha, signale le tabloïd, après le rejet de leur proposition insensée visant à administrer les deux provinces du Kivu pendant 8 ans, le chef de la délégation de l’AFC/M23, Vincent Biruta, ministre de l´Intérieur du Rwanda, a menacé de quitter les pourparlers, accusant ouvertement Washington de partialité pour Kinshasa.
Le journal note que ‘’Kagame se trompe, il ne constituera pas indéfiniment un obstacle à la stabilité dans l’Est de la RDC’’.
Les pourparlers entre le Gouvernement congolais et les rebelles du M23/AFC soutenus par Kigali, entamés depuis le 10 juillet à Doha, capitale du Qatar sont entrés dans une phase cruciale depuis jeudi 17 juillet, clame LE POTENTIEL. Après des jours de négociations sous médiation américaine, un accord préliminaire vient d’être remis aux délégations de la RDC, du Rwanda et du M23/AFC. Dans ce document devant servir de soubassement à une déclaration de principes, étape préalable essentielle à la conclusion d’un accord final, 4 points majeurs demeurent non négociables, à savoir : Retrait immédiat des RDF et du M23 du territoire congolais ; Les FDLR sont désormais considérés comme résiduels et non menaçants ; Dissolution complète du M23/AFC, sans possibilité de transformation en parti politique ; Aucun dialogue politique, mixage ou brassage avec les terroristes du M23…
Pour ce nouveau round qui vise à faire aboutir les deux parties à un accord de paix pour mettre fin à la guerre dans l’est du pays, renseigne LE JOURNAL, les discussions en cours réunissent une délégation congolaise conduite par le Haut-Représentant du chef de l’État, Sumbu Sita Mambu, et une délégation de l’AFC/M23 dirigée par Benjamin Bonimpa.
Restons à Doha, LA RÉFÉRENCE PLUS titre : « Massad Boulos rencontre le ministre d’État qatari pour discuter sur la situation
sécuritaire dans l’Est de la RDC ». Ce suivi rapproché, note ce quotidien, montre la volonté mutuelle des États-Unis et du Qatar de jouer un rôle constructif sur le continent africain dont en RDC pour mettre fin à la guerre qui a duré plus de trois décennies. Les deux personnalités ont souligné l’importance d’une action conjointe pour soutenir les efforts de paix et renforcer les institutions locales, indique ACTUALITÉS.CD. L’idée, poursuit le media en ligne, est de parvenir à un accord avant la fin du mois. Sur les mêmes lignes, ECONEWS pense qu’avec l’Accord de paix Rwanda et RDC de Washington, Donald Trump met fin à 30 ans de tragédie congolaise, héritage controversé de Bill Clinton… Aujourd’hui, poursuit ce tabloïd, Trump tente de réparer les erreurs du passé, mais les réseaux maffieux, les résistances chinoises et les vieux démons régionaux menacent cette fragile paix. La RDC retrouve-t-elle enfin son destin, ou l’histoire se répétera-t-elle une fois de plus ?, s’interroge le journal.
Changeons de chapitre avec la réaction d’Adolphe Muzito suite à la déclaration du 11 juillet dernier, de quelques membres de
l’opposition. FORUM DES AS écrit : « Adolphe Muzito fustige une opposition en panne de boussole ». Dans sa 33ème tribune, Adolphe Muzito livre une analyse critique de la déclaration de l’opposition du 11 juillet 2025, qu’il juge désorientée et inefficace. L’ancien Premier ministre appelle à une véritable refondation de l’action politique en RDC. Il plaide également pour une opposition structurée, porteuse d’un projet clair, et un dialogue inclusif pour sauver la démocratie congolaise. Dans cette tribune datée du 17 juillet, fait savoir le quotidien, Adolphe Muzito propose une analyse critique et introspective de la déclaration récente de l’opposition dite ‘’radicale’’. Il déplore l’absence de vision structurée et de cohérence idéologique de l’opposition congolaise, incapable de se constituer en une force alternative crédible face à la majorité. Pour cet acteur politique congolais, note LE JOURNAL, l’opposition politique se trouve entre posture et projet dès lors qu’il existe historiquement deux grandes voies d’expression pour une opposition confrontée à un pouvoir en place : la voie conflictuelle et la voie démocratique. Muzito regrette qu’en RDC l’opposition, fragmentée et erratique, peine à se constituer en un bloc solide. Ce manque de cohésion favorise une instabilité politique chronique et nuit à la lisibilité de l’offre politique alternative.
Pour terminer, LE POTENTIEL informe : « Raïssa Malu lance le TENASOSP 2024-2025 ». Les épreuves certificatives du Tenasosp 2025 ont débuté jeudi 17 juillet sur toute l’étendue du pays et à l’étranger. Au total, 1.590.471 élèves de 8 e année, éducation de base, dont 749.157 filles, se soumettent à ce test d’orientation scolaire et professionnelle. Pour cette épreuve, la logistique et la gratuité sont assurées par l’État. Le coup d’envoi du Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP) à l’école Révérend Kim, à Kinshasa. Ce test, signale le journal, devenu un pilier dans la réforme de l’enseignement secondaire en République démocratique du Congo, vise à orienter les élèves de 8ème année en fonction de leurs aptitudes, de leurs ambitions et des besoins du pays.