Le jeudi 17 juillet, à la Cité de l’Union africaine, le gouvernement de la République démocratique du Congo a conclu un accord de principe en matière d’exploitation minière avec la société américaine Kobold Metals, en présence du président de la République, Félix Tshisekedi.
Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, et le directeur général de Kobold Metals ont officiellement signé cet accord, qui vise, selon la présidence congolaise, à ouvrir la voie aux investissements américains dans le secteur minier congolais.
Un cadre de Kobold Metals a indiqué que ce partenariat stratégique s’inscrit dans le cadre de l’accord bilatéral entre les États-Unis et la RDC, reposant sur les principes de paix et de développement.
« Nous espérons que cette porte ouverte par le gouvernement congolais aux investissements américains mènera à d’autres projets en RDC », a déclaré M. Katabuka, directeur général de Kobold Metals en RDC.
Selon la présidence, cet accord comprend trois volets principaux :
- La numérisation des données géologiques de la RDC,
- L’exploitation minière à l’aide de technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle,
- Le développement du projet de lithium de Manono, situé dans la province du Tanganyika.
Les représentants de Kobold Metals ont par ailleurs affirmé que les données géologiques de la RDC seront exploitées au profit du peuple congolais. Ils ont annoncé que, dans les prochains jours, ces données seront numérisées afin d’attirer davantage d’investissements dans le secteur minier congolais.
Lionel Kibuluku