Plusieurs sujets ont marqué l’actualité en ce mercredi 23 juillet dans les journaux parus dans la capitale RD Congolaise.
INFOS27 lance le bal avec l’accident mortel à Matadi-Kibala et signale qu’un camion benne a fauché plusieurs véhicules et piétons mardi 22 juillet 2025 à Matadi-Kibala, dans la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa, faisant six morts et dix blessés. Les autorités évoquent l’urgence de réorganiser ce site marqué par des marchés improvisés et des constructions anarchiques pour prévenir de nouveaux drames.
LE PHARE revient en rappelant que deux mois après le dernier accident mortel à Matadi-Kibala, la route nationale numéro 1 (RN1), dans la commune de Mont-Ngafula, a été le théâtre d’un nouveau drame ayant fait plusieurs morts hier mardi 22 juillet. L’incident s’est produit à une heure de pointe, alors que le marché était en pleine activité et la chaussée bondée de véhicules.
CONGO NOUVEAU renchérit que le drame implique un camion Benz transportant des cailloux. Selon des témoins, le véhicule aurait subi une défaillance de son système de freinage avant de foncer à vive allure sur la foule. Il a percuté plusieurs vendeurs installés sur le bascôté, entraînant un carnage. Sur les mêmes lignes, LA RÉFÉRENCE PLUS souligne qu’il ne se passe pas trois ans sans qu’un drame meurtrier survienne sur la RN1 à hauteur de Matadi-Kibala. Le tabloïd estime qu’il est grand temps que l’hôtel de ville de Kinshasa assume ses responsabilités en fermant définitivement ce marché et en le délocalisant dans une zone plus sécurisée.
ECONEWS change de chapitre avec l’accord de Paix et signale que sur la scène régionale et observe que le président rwandais Paul Kagame, longtemps considéré comme un stratège invincible, voit son aura s’effriter. Félix Tshisekedi, en capitalisant sur les erreurs de son adversaire et en mobilisant des alliés clés, a réussi un pari que beaucoup jugeaient impossible. La véritable épreuve sera de transformer cette victoire diplomatique en paix durable pour les Congolais de l’Est. THE POST renchérit : certains stratèges estiment que la question des FDLR pourrait devenir un piège pour le Rwanda une fois l’accord de Washington entré en phase opérationnelle. De sérieux maux de tête attendraient Paul Kagame au moment d’aborder la localisation précise des FDLR et leur nombre exact. MENI-KONGO abordant le même dossier titre : « Avec la déclaration de principe signée à DOHA, Fatshi déracine les prétextes de l’occupation rwandaise à l’Est de la RDC ». Selon cet Hebdomadaire, en empruntant le langage de la cité de Vatican, l’on peut dire avec aisance qu’une fumée blanche vient de s’échapper de la chapèle sixtine qui n’est rien d’autre que la ville de Doha au Qatar où les délégations du Gouvernement de la RDC et de la coalition rebelle AFC/M23… Ainsi, en acceptant d’envoyer ses représentants dans toutes les rencontres relatives au retour de la paix sur la partie orientale du pays, le Président Tshisekedi est entrain de vider tous les prétextes qui justifiaient l’occupation l’invasion de et l’armée rwandaise sur le sol congolais, précise ce journal. De son côté, CONGO NOUVEAU clame : « Ni à Washington, ni à Doha, Joseph Kabila toujours hors-jeu ! ». Les consultations de l’ancien chef de l’Etat, Joseph Ka bila, menées à Goma et Bukavu sous le contrôle de l’AFC/M23 ont été très mal perçues par une grande partie de l’opinion en RDC. Malgré cette tentative de s’attribuer un rôle visible dans la crise, fait remarquer ce tabloïd, l’ex Raïs est toujours by-passé par le gouvernement congolais qui l’accuse de collusion avec l’AFC/M23. Mais les partisans de Joseph Kabila réclament toujours un dialogue inclusif. MÉDIACONGO lui, déplore que malgré la déclaration de principes signée le weekend dernier à Doha, les affrontements entre l’AFC/M23 et les FARDC
appuyés par les wazalendo se poursuivent dans le territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu. Aux dernières nouvelles, la rébellion a pris le contrôle de deux localités. Il s’agit des localités de Luke et Katobotobo dans le groupement Nyamaboko 1er, dans le secteur de Katoy (territoire de Masisi) au Nord-Kivu passés sous contrôle des rebelles de l’AFC/M23 ce mardi 22 juillet. Ces deux localités sont passées sous contrôle des rebelles à l’issue des combats qui les ont opposés aux Wazalendo depuis les premières heures de la matinée. Ces combats interviennent alors que les deux parties en conflit dans la partie Est de la RDC viennent de signer la Déclaration de principes à Doha sous la médiation du Qatar et des États-Unis
d’Amérique, déplore ce média en ligne.
Dans un autre registre, INFOS informe : « Procès Constant Mutamba : reprise prévue ce 23 juillet devant la Cour de cassation ». Accusé de détournement de fonds publics, l’ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, comparaît ce mercredi devant la Cour de cassation à Kinshasa. Initialement reporté à la demande de la défense, fait savoir ce tabloïd, le procès s’annonce sensible, tant les accusations détournement de 19 millions de dollars, société écran, soupçon de fraude cristallisent les tensions. L’intéressé dénonce un complot politique, tandis que son parti, la NOGEC, crie à la cabale. Dans une lettre adressée au président de la République pour annoncer sa démission, rappelle le journal, Constant Mutamba lui-même évoquait une machination. Ce procès très attendu sera suivi de près, tant par les milieux politiques que par la société civile, soucieuse de voir la justice faire preuve d’impartialité. FORUM DES AS révèle qu’après une première audience tenue le 9 juillet dernier, consacrée essentiellement aux questions de forme et marquée par un report, la Cour devrait entrer dans le vif du sujet. Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice et Garde des Sceaux, est poursuivi pour le détournement présumé de plus de 19 millions de dollars destinés à la construction d’une prison à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Ce sont toutefois les arguments soulevés par ses avocats qui ont marqué la première audience. La défense avait notamment sollicité un renvoi pour mieux s’imprégner du dossier, précise ce quotidien.
