À la Une : le procès de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, qui s’ouvre aujourd’hui vendredi 25 juillet, devant la Haute Cour militaire.
INFOS27 rapporte que jamais la RDC n’avait connu tel séisme : Joseph Kabila, au pouvoir de 2001 à 2019, se retrouve sur le banc des accusés pour haute trahison, crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Une disgrâce spectaculaire pour celui que l’opinion soupçonne désormais d’avoir franchi la ligne rouge : pactiser avec Kigali et ses supplétifs, après un séjour pour le moins scandaleux à Goma, sous contrôle direct de l’armée rwandaise.
CONGO NOUVEAU revient avec ce titre : « Malgré les appels au dialogue : Kabila face à la justice ». Sauf changement de dernière
minute, signale le confrère, l’ancien président de la République, Joseph Kabila doit répondre à partir de ce 25 juillet de plusieurs accusations, notamment de haute trahison, de participation à un mouvement insurrectionnel, de crime contre la paix et la sécurité de l’humanité, de viol et de torture, en lien avec son présumé soutien à la rébellion AFC/M23 soutenue par le Rwanda.
Comme le signale LE PHARE, après plusieurs mois d’absence, Joseph Kabila est réapparu en juin dernier à Goma puis à Bukavu, où il a mené des ‘’consultations’’ avec des représentants politiques et sociaux, au sujet de la crise sécuritaire et politique. Le journal précise que cette audience aura lieu à partir de 9 heures au rez-de chaussée du nouveau Palais de Justice, au croisement des ave nues des Bâtonniers et Pumbu, dans la commune de la Gombe. L’acte d’accusation ficelé par l’Auditeur général des FARDC comprend plusieurs griefs. De son côté, ECONEWS souligne que l’ancien président, longtemps figure centrale de la politique congolaise, est désormais qualifié d’’’homme du
passé’’ par le gouvernement de Félix Tshisekedi. Un tournant historique s’annonce ce vendredi dans la capitale RD-congolaise, note AFRICANEWS. L’ancien président de la République, Joseph Kabila Kabange, est convoqué devant la Haute Cour militaire dans un procès qui pourrait bouleverser le paysage politique national et fragiliser les pourparlers de paix en cours à Doha entre le gouvernement de la République et le mouvement rebelle AFC/M23. Déchu de ses immunités parlementaires par le Sénat, rappelle ce tabloïd, Kabila est désormais poursuivi par la justice militaire. Son absence prolongée
de Kinshasa, constatée depuis plusieurs mois, suscite déjà l’interrogation quant à sa présence effective à l’audience.
Toujours en rapport avec la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, MEDIACONGO informe que : « Les experts de l’ONU exigent la suspension des exportations d’armes vers le Rwanda ». Le groupe d’experts de l’ONU a publié jeudi, son rapport qui met en lumière la
participation de Kigali dans la guerre qui sévit dans l’est de la RDC, notamment dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Le document démontre noir sur blanc, les crimes commis par l’armée rwandaise et toutes les exactions dont sont victimes les populations civiles congolaises. Selon ce média, le document répertorie les pillages de ressources naturelles ainsi que les actes de barbarie commis dans les zones sous occupation. Face au chaos semé par les hommes de Kagame, les délégués de l’ONU ont unanimement opté pour la suspension
temporaire des exportations d’équipements militaires vers le Rwanda. Changeons de chapitre avec cette nouvelle : « Jacques Kyabula refait surface à Lubumbashi après plusieurs jours d’absence », rapporte INFOS27. Plusieurs jours après son absence ayant nourri rumeurs et inquiétudes, le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, a refait sur face mercredi 23 juillet à Lubumbashi. Hospitalisé dans la capitale provinciale selon ses proches, il a été accueilli dans une ambiance de liesse populaire. Tandis qu’un mandat de recherche avait été lancé par la DGM, le mystère plane encore sur les
circonstances exactes de son retrait de la scène publique. Visiblement convalescent, précise FORUM DES AS, Jacques Kyabula réapparaît vêtu d’une chemise en pagne frappée de l’effigie du président de la République Félix Tshisekedi. Devant une foule immense des militants de son parti Action pour la rupture et le développement (ARDev), des supporters du FC Saint-Éloi Lupopo et autres curieux, Kyabula n’a fait
aucune déclaration publique.
Enfin, dans un autre registre, FORUM DES AS rapporte : « Stratégie nationale en faveur des personnes vivant avec handicap : Le VPM Mukoko Samba rassuré du soutien du CBM ». Le vice-Premier ministre, en charge de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a conféré, hier jeudi 24 juillet, avec une délégation de Christian Blind Mission (CBM) conduite par Mme Irène Esambo, ministre déléguée près la Ministre des Affaires sociales en charge des personnes vivant avec handicap. S’exprimant à cette occasion, M. Mbacke Niang, Directeur
Global Programm CBM International a félicité le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi pour son implication dans la mise en œuvre du programme de prise en charge des personnes vivant avec handicap.
Il s’agit, selon ZOOM-HANDICAP.CD de la vulgarisation de la politique et Stratégie nationale du Handicap, l’opérationnalisation de l’administration, l’élaboration des données à travers les statistiques du Handicap, plaider pour un engagement des partenaires internationaux relatif à la mais aussi et surtout la mise en œuvre de la Déclaration d’Aman-Berlin qui exige à ce que 15% des projets de développement
des Etats parties intègrent la donne Handicap.
