L’acteur politique et communicateur de l’Union sacrée, Thierry Monsenepwo, tire la sonnette d’alarme sur une présumée opération de cyberdéstabilisation des institutions de la République démocratique du Congo, qui pourrait se concrétiser dans les prochains jours.
Dans une déclaration publique, il dénonce l’existence d’un réseau structuré exploitant des technologies d’intelligence artificielle dans le but de nuire gravement aux institutions de l’État.
Selon Monsenepwo, des informations « concordantes et crédibles » font état d’une entreprise de production et de diffusion de vidéos falsifiées, générées à l’aide de logiciels d’IA avancés tels que Sora, Runway ML, Stable Diffusion ou DeepFaceLab. Ces contenus truqués viseraient les plus hautes autorités de l’État dans le but de porter atteinte à leur image publique et de semer le trouble au sein de l’opinion.
« Il ne s’agit pas d’un débat politique ou d’un exercice de liberté d’expression, mais d’une opération insurrectionnelle, planifiée dans le cadre d’une guerre hybride de cinquième génération », a déclaré Thierry Monsenepwo.
D’après lui, les auteurs de cette manœuvre numérique s’inscrivent dans une logique de déstabilisation, après avoir échoué à balkaniser le pays ou à attenter physiquement à la vie du Chef de l’État. Ils se tourneraient désormais vers la « manipulation massive de l’image et le chantage numérique », dans le but de créer le chaos.
Il lance un appel :
Au CSAC, pour interdire la diffusion de contenus artificiels compromettants sur les médias audiovisuels ;
Aux ministères de la PTNTIC, de la Justice et de la Défense, pour la mise en place d’un cadre national de régulation contre les contenus falsifiés ;
Aux plateformes numériques opérant en RDC, pour une coopération active dans la détection et la suppression des vidéos malveillantes.
Thierry Monsenepwo se dit prêt à collaborer pleinement avec les autorités compétentes.
Lionel Kibuluku
