La cérémonie d’installation du comité provincial de l’Union des Cameramen du Congo s’est déroulée dans la ville de Matadi, au Kongo-Central, ce dimanche 8 juin.

Merlin Kamalandua s’est félicité du travail accompli depuis leur arrivée à la tête de cette structure.
« À notre avènement, nous avons hérité d’un canard boiteux, d’une structure très malade et paralysée par des querelles intestines. Nous nous sommes fixés pour objectif de redresser ce géant aux pieds d’argile en lui administrant une thérapie efficace. Pour ce faire, nous avons commencé par la réunification des différentes factions, la dotation d’un siège administratif à l’UNCC avant de lancer l’opération d’identification de tous les membres. L’objectif de cette opération était de savoir qui est cameraman et qui ne l’est pas, afin d’éviter les moutons noirs. Un autre objectif que nous nous sommes assigné était l’extension de l’UNCC sur l’ensemble du territoire national. En ce jour, nous ne pouvons qu’être fiers d’avoir matérialisé cet objectif par sa première phase ici, au Kongo-Central », a indiqué le président de l’UNCC.

Il a appelé les nouveaux dirigeants à s’inscrire dans la continuité des efforts accomplis et à valoriser le métier de cameraman.
« Vous avez le devoir de porter plus haut l’étendard de l’UNCC ici au Kongo-Central, de valoriser notre métier et de défendre les intérêts de tous les cameramens qui évoluent tant dans le secteur médiatique, institutionnel que privé. Avec l’avènement du numérique, le métier d’opérateur de prise de vue est menacé de disparition », a déclaré Merlin Kamalandua.

Et de poursuivre :
« Tout le monde aujourd’hui, journaliste ou pas, cameraman professionnel ou pas, avec son téléphone, peut prendre des images et les diffuser sur n’importe quelle plateforme. Et si nous, les opérateurs de prise de vue, ne faisons pas attention, nous risquons de voir notre beau métier disparaître. Être cameraman, ce n’est pas seulement capturer des images, c’est un métier, un art, une technique, une responsabilité. C’est pourquoi je lance un appel solennel à tous les opérateurs de prise de vue : formez-vous, recyclez-vous. Ne restez pas statiques. »
Lionel Kibuluku
