Différents sujets d’actualité ont été commentés par les journaux parus ce vendredi dans la capitale RD Congolaise.
FORUM DES AS s’intéresse au du Président congolais à Kolwezi dans la riche province du Lualaba avec comme titre: « Le Président Félix Tshisekedi a inauguré le centre de formation ‘’Cité de la Commune’’ ». Hier jeudi, quatrième jour de son itinérance dans la province de Lualaba, le Président de la République, a procédé à
l’inauguration de deux infrastructures éducatives majeures dans la commune de Dilala, à Kolwezi. La première infrastructure rendue opérationnelle est le centre de formation dénommée ‘’la Cité de la Commune’’. Il s’agit d’une institution de formation technique construite avec le financement de la redevance minière locale. La deuxième infrastructure inaugurée est le nouveau bâtiment de l’Institut Supérieur Pédagogique de Kolwezi (ISP).
Locataire depuis plusieurs années, l’ISP Kolwezi dispose désormais de ses propres infrastructures modernes, érigées sur un site de plus de 3.300 m². ECONEWS note qu’avec Tshisekedi, Kolwezi se modernise et honore son statut de capitale mondiale du cobalt.
Parlons ensuite ‘’d’un an du gouvernement Suminwa’’. INFOS27 rapporte : « Judith Suminwa rend à la RDC sa voix et sa dignité sur la scène internationale ». Un an après son investiture, Judith Suminwa imprime sa marque sur la politique étrangère de la République démocratique du Congo. Dans un contexte régional tendu, marqué par l’agression du Rwanda sous couvert de ses supplétifs du M23 dans l’Est du pays, la
Première ministre a su re placer la RDC au centre des préoccupations internationales. Des tribunes de l’Union africaine à Addis Abeba au Conseil des droits de l’homme à Genève, en passant par le Conseil de sécurité de l’ONU, elle a conduit une offensive diplomatique fondée sur la souveraineté, la dignité et la justice…
ECONEWS via son édito ‘’Parlons-En’’, qualifie : « Un an de résilience et d’espoir ». Une année. C’est le temps qu’il aura fallu à Madame la Première ministre Judith Suminwa pour imposer son style : pragmatique, résilient et résolument tourné vers l’avenir. Dans un contexte marqué par
une guerre d’agression à l’Est qui pèse lourdement sur les finances publiques, le Gouvernement Suminwa a réussi le pari de main tenir le cap, porté par une vision claire et un leadership dynamique. Sous le coaching stratégique du Président Félix Tshisekedi et grâce à l’énergie proactive de la cheffe du Gouvernement, pointe le tabloïd, la RDC a déjoué les pronostics les plus pessimistes. Alors que certains prédisaient un effritement face
aux défis sécuritaires et économiques, le pays s’est tenu debout. Pis encore, il a posé les jalons d’une véritable renaissance.
Changeons de chapitre avec LA TEMPÊTE DES TROPIQUES qui titre : « RDC-Rwanda : nouveau rendez-vous à Washington ». Sauf imprévu, signale le journal, les négociations de paix entamées entre la RDC et le Rwanda, sous la médiation des Etats-Unis, vont se poursuivre ce week-end à Washington où sont attendues les délégations des deux pays d’Afrique centrale actuellement en conflit. Selon certaines sources dignes de foi, note ce tabloïd, ce nouveau round de pourparlers devrait porter sur un deuxième projet d’accord de paix entre les deux pays. Il s’agit d’un document bien plus enrichi que la déclaration de principes signée en avril dernier à Washington par les ministres congolais et rwandais des Affaires étrangères.
Après avoir essuyé un cuisant revers au sein de la CEEAC, rapporte LE POTENTIEL, à la suite du lobby mené avec efficacité par la RDC, le Rwanda n’est pas encore au bout de sa tourmente. Les États-Unis haussent le ton sur le dossier congolais. Non seulement que l’administration Trump exige de Kigali de retirer ses troupes de l’Est de la RDC, mais aussi mettent la pression pour que l’accord de paix entre Kinshasa et Kigali soit signé d’ici juillet. Tous les dilatoires par lesquels recourt Paul Kagame pour se donner du temps de sauver ce qui peut encore l’être vont désormais faire face à la détermination de Washington qui a hâte de passer aux choses sérieuses, notamment la mise en œuvre de son partenariat stratégique avec le pays de Lumumba, clame le quotidien.
Restons dans le sujet, LA RÉFÉRENCE PLUS
renseigne : « Cinq mois après la prise de la ville par l’AFC/M23, Bintou Keita, la cheffe de la Monusco en visite à Goma ». La Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la Monusco est arrivée le jeudi 12 juin sur place où elle doit s’entretenir avec les représentants du mouvement armé sur la situation et l’impact du conflit sur la population. Objectif principal : échanger avec les représentants de l’Alliance du Fleuve Congo (AFC), coalition politique du M23, sur les priorités actuelles de la Monusco, notamment la protection des civils. Selon FORUM DES AS
, cette mission de la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC à Goma a lieu quelques jours seulement avant la date prévue pour la signature des accords de paix entre les délégations du gouvernement congolais et du M23/AFC à Washington.
Autre actualité enfin, c’est Propos de Jean-Pierre Bemba, INFOS27 écrit : « La CENCO dénonce des attaques injustifiées ». En réaction aux déclarations de Jean-Pierre Bemba tenues le 9 juin sur Top Congo FM, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a publié une déclaration au ton ferme, dénonçant des propos jugés offensants et attentatoires à son intégrité. Tout en s’interrogeant sur les motivations du ministre, l’Église catholique appelle à la retenue et au respect des institutions républicaines, dans un contexte de tensions politiques persistantes.
LE PHARE rappelle que Jean-Pierre Bemba a carrément parlé des évêques membres de la Cenco comme des ‘’politiciens en soutane’’. Autrement dit, sous couvert de leur statut de serviteurs de Dieu, ils entretiennent un agenda caché, à l’instar des acteurs politiques anti-pouvoir. Le ‘’Chairman’’, ajoute ce quotidien, a, par ailleurs, jeté un pavé dans la marre en martelant sur la congolité douteuse de Joseph Kabila, qu’il a appelé par son prénom et nom de citoyen rwandais, à savoir Hyppolite Kanambe Kamberembere, décrit comme un ancien soldat au service de son oncle, l’ancien colonel, actuellement général, James Kabarebe.
