Divers sujets d’actualité ont été commentés par les médias en lignes en ce samedi où les journaux en dur sont en trêve.
MÉDIACONGO vient en premier avec ce titre : « Numérisation des diplômes : le Président Félix Tshisekedi lance la plateforme E-Diplôme pour plus de transparence ». Cette initiative qui marque un tournant décisif en matière de gouvernance éducative, vise, selon ce média, à moderniser et sécuriser la délivrance des titres scolaires et académiques, à travers un système centralisé et accessible en ligne. En plus de renforcer la transparence dans la certification des diplômes, la plateforme permettra à toute institution ou employeur de vérifier l’authenticité d’un document, mettant ainsi un terme aux pratiques frauduleuses, qui ont longtemps entaché la crédibilité du système éducatif congolais.
Toujours dans le chapitre ‘’ éduction’’, OURAGAN rapporte : « L’Église catholique ferme la porte aux élèves enceintes dans ses écoles ». La Commission épiscopale pour l’éducation chrétienne et la Coordination des écoles conventionnées catholiques ont émis un avis défavorable à la décision du gouvernement de maintenir les filles enceintes dans les établissements scolaires. Les deux structures sous
tutelle de l’épiscopat s’appuient sur l’obligation de moralité et la discipline. Évoquant l’article 5 de sa Convention, les articles 1,2, 3 et 17 de l’accord spécifique sur l’éducation qui insiste sur la moralité et la discipline de l’élève en matière de mœurs, l’Eglise catholique signifie au secrétaire général à l’Education nationale et nouvelle citoyenneté que sa circulaire du 14 juillet 2025 ordonnant aux établissements éducatifs de maintenir les élèves enceintes ne peut être observée dans les écoles conventionnées catholiques. Par contre, note DÉPÊCHE.CD, Patrick Muyaya défend le droit des filles enceintes à l’éducation et appelle à une prise de conscience collective.
Rendons-nous à Doha au Qatar, ACTUALITÉS.CD signale que les négociations en cours à Doha entre la RDC et les représentants de l’AFC/M23 devraient déboucher sur l’adoption d’une déclaration de principes, ont indiqué ce vendredi plusieurs sources diplomatiques à pointé ce média. Une conférence de presse, initialement annoncée pour ce vendredi à 21h30 (heure locale) au siège du ministère qatari des Affaires étrangères, a été reportée à ce samedi. Elle doit porter sur les résultats des discussions facilitées depuis deux semaines par le Qatar. La déclaration de principes attendue représenterait une étape importante dans le processus de négociation, sans pour autant constituer un accord de cessez-le-feu. Il s’agirait, rappelle ce média en ligne, du deuxième document formel signé entre les deux parties,
après la déclaration conjointe du 22 avril 2025, dans laquelle Kinshasa et l’AFC/M23 s’étaient engagés à ‘’travailler à la conclusion d’une trêve’’ sans concrétisation à ce jour. Abordant le même dossier, JEUNE AFRIQUE s’interroge : « En pourparlers à Doha, la RDC et le M23 sur le point de trouver un terrain d’entente ? ». Malgré des discussions difficiles, le gouvernement congolais et les rebelles du M23 tentent de finaliser une déclaration de principe qui ouvrirait ensuite la voie à un accord, ont confirmé à Jeune Afrique plusieurs sources impliquées dans les négociations. Présentes à Doha depuis plus d’une semaine, les délégations du M23 et des autorités congolaises poursuivent leurs discussions sous l’égide du Qatar.
Si les pourparlers ont jusque-là été laborieux, note ce média régional, les négociations portent actuellement sur les contours d’une déclaration de principe entre les deux camps.
Entre temps, déplore OKAPI.NET: Au moins 79.500 personnes ont fui les affrontements entre les groupes armés M23 et Wazalendo,
enregistrés en l’espace d’une semaine dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, a révélé ces statistiques lors d’un point de presse tenu au siège de l’ONU à New York, aux États-Unis. Au Nord-Kivu, dans les
territoires de Rutshuru et Lubero, les partenaires présents sur le terrain ont signalé la poursuite des affrontements entre les rebelles du M23 et les milices locales. En début de semaine, huit civils auraient été tués et plus de 42.500 personnes ont été forcées de fuir les violences dans cette partie du pays. Au Sud-Kivu voisin, des violents combats opposent le M23 à d’autres groupes armés depuis le début du mois de juillet, notamment dans les territoires de Walungu, Kabare, Fizi, Mwenga et Kalehe, causant le déplacement d’au moins 37.000 personnes.
Dans un autre registre, 7SUR7.CD renseigne qu’alors la situation politique reste tendue dans la province du Haut-Katanga, des rumeurs circulent avec insistance sur une prétendue fuite à l’étranger du gouverneur Jacques Kyabula Katwe. Toutefois, selon plusieurs proches contactés par ce média en ligne ce vendredi 18 juillet 2025, le chef de l’exécutif provincial se trouverait toujours à Lubumbashi, bien que souffrant. Ses téléphones seraient momentanément éteints sur instruction de son médecin, ajoutent ces sources. Par contre la même source indique que pour Jean-Claude
Katende : ‘’Si la fuite de Jacques Kyabula est avérée, il faut organiser rapidement l’élection pour éviter le cas de Fifi Masuka’’.
C’est par cette bonne nouvelle que nous mettons un terme à la présente revue : « Trois bateaux de pêche estampillés Kimbangu, Lumumba, Tshisekedi, ont accosté au port de Boma ! », rapporte MÉDIACONGO. Ces bateaux vont servir à l’exploitation des poissons dans le bassin du fleuve Congo et l’océan Atlantique. Ces trois bateaux ont pris les noms des personnalités historiques du pays, à savoir : Simon Kimbangu, Patrice Lumumba et Étienne Tshisekedi, en hommage à l’ancien Premier ministre et père de l’actuel Chef de l’État, Félix Tshisekedi. Le média précise qu’ils sont équipés pour la pêche en haute mer et la transformation préliminaire des produits halieutiques. Leur mise en service devrait améliorer l’approvisionnement en poissons, réduire les importations et créer des emplois locaux.
