Le séjour du couple présidentiel à Doha au Qatar pour les démarches diplomatiques initiées par le Président congolais Félix Tshisekedi et le Gouvernement de la RDC en faveur d’un retour de la paix dans l’Est du pays est en première position des journaux parus ce lundi 3 novembre à Kinshasa.
INFOS27 titre : « Tshisekedi à Doha pour une étape clé du processus de paix à l’Est ». Au lendemain d’un séjour diplomatique en Égypte, Félix Tshisekedi a atterri dimanche soir à Doha, où doit se jouer une étape cruciale du processus de paix entre le gouvernement congolais et les terroristes de l’AFC-M23. Porté par la médiation du Qatar et le soutien de Washington, ce dialogue, note ce quotidien, vise à stabiliser durablement l’Est de la RDC après des mois d’affrontements meurtriers. Après son séjour au Qatar, informe CONGO NOUVEAU
, le Chef de l’État congolais risque de prolonger son voyage en se rendant au Brésil avant son retour en RDC.
D’après ACTUALITÉS.CD ce sommet réunit des chefs d’État et de gouvernement, des décideurs et des représentants d’organisations humanitaires pour discuter des moyens de lutter contre la pauvreté, les inégalités et l’exclusion sociale, et de promouvoir le travail décent, la justice sociale et la solidarité. Selon ce média en ligne, ces assises constituent ‘’une opportunité de plus pour le Chef de l’État de faire entendre son plaidoyer en faveur de la RDC durement frappée par une crise sécuritaire et humanitaire provoquée par la guerre de prédation du Rwanda’’.
À Doha, fait savoir LE POTENTIEL, le Président congolais espère transformer les avancées diplomatiques obtenues depuis Nairobi et Luanda en un accord concret, prélude à la rencontre qu’il doit tenir à Washington sous les auspices de Donald Trump. Allant dans le même sens, ACP fait remarquer que la rencontre entre les Présidents congolais et rwandais en présence de leur homologue américain, pour un accord de paix définitif, République Démocratique du Congo-Rwanda, est toujours envisagée, après les discussions prévues à Doha, au Qatar. En répondant à l’invitation de l’Emir du Qatar, note LA PROSPERITE, le Président de la République veut aussi remercier la monarchie du golf pour ses inlassables efforts de médiation qu’elle a entrepris depuis plusieurs mois en faveur d’une paix durable dans la partie Est de la RDC.
Au cours de cette visite de travail de 48 heures, ajoute ce tabloïd, le Chef de l’État entend rencontrer les autorités du Qatar pour évoquer des questions bilatérales. Selon LE QUOTIDIEN, le Qatar a réaffirmé dans un communiqué son engagement en faveur de la résolution pacifique du conflit dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Dans un autre registre, LA RÉFÉRENCE PLUS rapporte que le Président de la République Félix Tshisekedi, a assisté, samedi 1er novembre, au Caire, capitale de la République arabe d’Egypte (ARE), à l’inauguration du Grand Musée d’Égypte (GEM), aux côtés d’une quarantaine de
Chefs d’État et de gouvernement. Ce quotidien nous apprend que le GEM est le résultat de 20 ans de travaux titanesques d’un des plus grands projets culturels au monde. Il abrite la plus grande collection au monde consacrée à une seule civilisation.
FORUM DES AS renseigne que cet établissement abrite plus de 100.000 pièces archéologiques, dont la moitié est exposée au public. L’attraction majeure reste l’ensemble funéraire complet du roi Toutânkhamon, soit près de 5.000 objets, réunis pour la première fois sous un même toit. Douze galeries permanentes, des laboratoires de restauration ultramodernes, un musée pour enfants, un centre de conférences, ainsi que des espaces éducatifs et commerciaux complètent ce joyau patrimonial. Selon ce journal, le Président Tshisekedi, accompagné de la Première dame, a pris place à la tribune d’honneur aux côtés du couple présidentiel égyptien, témoignant de la solidité des relations entre Kinshasa et Le Caire.
Autre actualité, signale INFOS27 : « Douze partis affiliés à Joseph Kabila visés par une procédure de dissolution ». Le vice-Premier Ministre et Ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, a saisi le Conseil d’État pour dissoudre douze partis affiliés à l’ancien président Joseph Kabila, accusés de menacer l’unité nationale et la souveraineté du pays. Pour Kinshasa, il ne s’agit pas seulement d’un acte juridique,
mais d’un signal fort : la stabilité institutionnelle et la cohésion nationale demeurent des priorités. Dans ce contexte, l’exécutif entend rappeler que la liberté politique s’exerce dans le cadre strict des lois de la République. FORUM DES AS
martèle que le ministère fonde sa décision sur la loi n°04/002 du 15 mars 2004 relative à l’organisation et au fonctionnement des partis politiques. Il indique avoir saisi le Conseil d’État afin d’obtenir la dissolution légale des structures incriminées.
Il s’agit, selon LA RÉFÉRENCE PLUS : du PPRD, du LGD, de Piste pour l’Émergence, ATD, AAP, UDA, MPCR, MLP, COFEDEC, PNEC, UPC et ADCP. Une décision, signale ce tabloïd que fustigent certains acteurs politiques, la société civile et des défenseurs des droits de l’homme. Pour Jean-Claude Katende, activiste des droits de l’homme, cite ce journal, la suspension de plusieurs partis de l’opposition constitue une atteinte grave à la démocratie et aux valeurs qui fondent un État de droit.
À la lumière du communiqué, précise LA TEMPÊTE DES TROPIQUES, ces partis sont accusés d’entretenir des liens avec l’ancien Président Joseph Kabila, déjà condamné par la justice congolaise pour haute trahison, notamment suite au conclave de Nairobi, et d’avoir participé à des activités criminelles sur le sol congolais. Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu en RDC, également confrontée à l’agression rwandaise. LE PHARE rappelle que tous ces partis politiques sanctionnés sont membres du mouvement créé dernièrement, à l’issue de la réunion convoquée par Joseph Kabila à Nairobi, dénommé ‘’Sauvons le Congo’’.


