Le Syndicat interministériel de l’administration publique et interprofessionnel (SIRAP) du Kasaï-Central appelle le gouvernement congolais, à travers le ministère national de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), à prolonger la durée du contrôle des enseignants des écoles publiques, actuellement limitée à 15 jours.
Dans un entretien accordé à notre rédaction, Jean Mufuta Kabasele, président provincial du SIRAP, estime que ce délai est insuffisant pour couvrir l’ensemble des 12 sous-divisions de la province éducationnelle Kasaï-Central 1.
« Nous demandons au gouvernement central, via le ministère de l’Éducation nationale, de prolonger la durée de ce contrôle afin de permettre aux équipes déployées de se rendre dans les 12 sous-divisions que compte la province éducationnelle Kasaï-Central 1 », a plaidé Jean Mufuta.
Il regrette que, depuis le lancement de l’opération, seules deux sous-divisions aient déjà été contrôlées.
« Depuis le début du contrôle, seules deux sous-divisions ont été visitées. Est-ce qu’en 15 jours, ils pourront terminer les dix autres ? », s’interroge-t-il.
Ce contrôle vise à assainir le secteur éducatif, notamment en permettant d’établir l’effectif réel des enseignants afin d’améliorer la gestion des ressources humaines et budgétaires dans les établissements publics.
François Ntumba


